• Située dans l’agglomération dakaroise, la forêt classée de Mbao ou forêt urbaine joue un rôle essentiel dans notre vie quotidienne à travers une multitude de fonctions tant sur le plan écologique que sur le plan socio-économique.

     

    La commune d’arrondissement de Mbao peut-être décrit aujourd’hui dans le jargon environnementaliste comme un « village écologique » car,on y rencontre la jonction de deux écosystèmes différents : l’écosystème marin et l’écosystème forestier à l’intérieur duquel on rencontre des facteurs de contre nature  comme la Route Nationale n°1 qui est traversée par environ 70000 véhicules par jour d’après le dernier rapport de l’Apix, l’usine de Cap des Biches de même que les industries chimiques du Sénégal et enfin une forte concentration humaine qui vivent autour de la foret.

    Ceci montre le rôle principal de la foret qui est d’absorber le gaz carbonique tout en dégageant de l’oxygène. Donc il est possible de déterminer à travers des calculs scientifiques avérés le taux d’absorption de co2 et le taux de dégagement de l’oxygène de la foret classée. La foret toujours dans la fonction écologique réduit le bruit en captant le klaxonne ment de voiture qui traverse la RN1. C’est pourquoi bons nombres d’habitants qui reviennent de la ville constatent qu’il est beaucoup plus paisible de vivre à Mbao que dans les autres localités de Dakar.

    La Foretprésente aussi  d’autres particularités qui maintiennent l’équilibre de notre environnement à travers les multitudes de plantes utilisées par la pharmacopée mais aussi utiles dans le recyclage, prenons l’exemple du  neebeday qui épure les saletés, nettoie et  dépollue  la nappe phréatique qui est très important dans la localité de Mbao, rendant ainsi cette eau potable. Sans oublier l’importance des animaux qui jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de l’écosystème à travers différentes espèces qu’on y rencontre.

    La forêt classée  présente aussi d’autres atouts sociologiques très importants notamment coutumier.  La forêt est considérée comme un lieu de culte nous renseigne le Commandant Fall, car on y pratique des rituels ancestraux et la présence des Hamanns ou magiciens qui cherchent des types de reptiles pour les différentes prestations publiques qu’ils effectuent à travers les banlieux dakaroises.

    Cependant, il faut noter que la foret présente un aspect économique très important. La plupart des personnes qui travaillent dans la foret sont composées de femmes et d’enfants dont la plupart sont victimes de l’exode rural et ont trouvé une source de revenu important grace à la direction des eaux et foret sous la supervision du Commandant Moussa Fall, chef de secteur forestier de Pikine qui leurs a octroyé des lopins de Terre, leurs permettant de vivre dignement et de gagner leur vie. Le rapport de la direction des eaux et foret de Mbao nous renseigne que les femmes de keur Mbaye Fall à Kamb ont récolté trois (03) tonnes d’acajoux (ndamarass) et plus de trois (03) tonnes d’oignons l’année dernière et aussi récolté plus de quatre vingt dix huit (98) sacs de choux qui alimentent le marché local. Mais aussi elles ont planté beaucoup d’arbres intervenant dans la capitalisation de la fonction économique et tant d’autres que nous aurons l’occasion d’y revenir.

    Ces trois (03) fonctions réunies font que la foret  classée est un ensemble d’unités intervenant dans le développement économique de la commune d’Arrondissement de Mbao voire même de la région de Dakar et rien que son rôle de « Seul Poumon Vert de la région » peut nous orienter sur la quantité de CO2 que capte la Forêt Classée pour le restituer en O2.

    MAREME K. DIOP

    PAPE B. FALL


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  • Vous l’aurez sans doute compris en lisant ce nouveau numéro. La problématique des infrastructures culturelles est au cœur des revendications populaires en générales et juvéniles en particulier.

    La Commune de Mbao comptait selon le dernier recensement de 2002, 28 224 habitants et les projections l’estiment à 35 388 habitants en 2015. Mais avec la forte urbanisation  que connaît la zone, Mbao dépassera largement ces estimations. Et aussi surprenant que cela puisse paraître la commune ne dispose d’aucune infrastructure culturelle digne de ce nom. La seule qui existait jusque là est dans un état d’abandon total. Les demandes d’infrastructures fusent de partout.

    Le véto que les autorités brandissent pour ce genre de revendication est  le manque d’assiette foncière et financière. Mais chez  nous à Mbao, l’espace existe bel et bien, mais la volonté des pouvoirs public  est,  semble t-il le maillon faible. Les jeunes que nous sommes ont besoin d’infrastructures culturelles et sportives pour nous extirper de la monotonie et de l’oisiveté. Ce n’est pas dans les rues que notre éducation se fera. Foyers jeunes, centres culturels, bibliothèques…. Voila ce dont on a besoin. ….. Toutes les bonnes volontés sont donc invitées à prendre le taureau par les cornes et à briser ce vide culturel.

    Souleymane Pouye


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  • Un minimum d’investissement compris entre deux et trois millions. 

    Depuis quelques années, on constate que les écoles privées deviennent de plus en plus nombreuses dans la Commune d’arrondissement de Mbao. Ce qui entraîne une concurrence mais plus tôt positive.

     A cause de l’accroissement de la population de Mbao, la situation oblige que de nouvelles mesures soient prises pour assurer la formation des enfants dès le bas âge. D’où la nécessité de créer des écoles privées. Ainsi, c’est à partir des années mille neuf cent quatre vingt dix huit (1998) qu’on remarque l’apparition des écoles privées à Mbao. Comme en témoigne Monsieur NDIAYE, Directeur des études à l’Ecole privée Espérance : « Espérance est la première école privée de Mbao créée en 1998. Pour pouvoir contribuer à l’enseignement. Car comme nous le savons tous, on arrivera à un moment où les écoles publiques ne pourront plus prendre en charge tous les élèves. Raison pour laquelle nous investissons dans une école privée».

    Mais économiquement parlant, on note une légère différence dans ces écoles privées. Car certains disent que ça marche et d’autres soutiennent le contraire. Comme les dépenses sont nombreuses : le prix du loyer, le paiement de l’eau, de l’électricité et l’équipement en table banc,… En ce qui concerne l’autorisation qui permet le fonctionnement de l’école, on ne la paie pas. Il suffit tout juste de fournir quelques papiers. Comme nous le confirme Madame NDIAYE, Directrice de Mbao Horizon ou bien la déclarante responsable des études de cette école créée depuis Octobre 2000 : «Economiquement ça ne marche pas comme il faut. D’abord, dans une classe, l’effectif dépasse rarement 30 élèves. Mais aussi les parents ont une lourde dette vis-à-vis de l’école, une somme consistante environ 900 000 Fcfa.

    Certes, l’école a connue une extension mais cela ne veut pas dire que ça marche. C’est pour mettre mes élèves dans de bonnes conditions cas même c’est rentable. Aussi, je veux que vous sachiez une chose le fait qu’on a scindé la classe de troisième pour l’amener dans la nouvelle école Demba Coumba me pose énormément de problèmes. Raison pour la quelle, je n’ai pas eu d’admis en 2009 en BFEM ». Dans cet ordre d’idées, l’avis semble partagé par Monsieur NDIAYE de l’Ecole Espérance, mais cette fois-ci les raisons diffèrent : « moi, je peux répondre par oui et non …parce que nous avons des partenaires à l’étranger, des fondations basées aux Pays bas qui nous soutiennent financièrement. Ce qui nous donne l’opportunité de faire entrer gratuitement et gracieusement 30 % des élèves dans notre établissement ». Selon les informations reçues au niveau de l’école privée El hadj Ama Coumba SECK (EPACS), la réalité est tout à fait autre. L’EPACS est une très jeune école créée en Octobre 2005, située à Mbao extension. C’est le fruit d’une réflexion approfondie de quelques bonnes volontés qui ont appuyaient l’idée du Directeur Moussa SAMB. L’autorisation n° 003018/ME/SG/DPE est obtenue le 16 mai 2006. Alors, le collaborateur du Directeur en l’occurrence Moussa BADIANE nous révèle que : « Sur le plan économique, ça marche (on touche du bois), au début nous avions 10 classes et un effectif de 145 élèves et actuellement en 2010, l’école compte 18 classes et 600 élèves. Les professeurs sont payés par l’heure (1 700 Fcfa au premier cycle et 2000 Fcfa au second cycle. L’EPACS est dans une phase d’investissement, elle s’est dotée d’une salle d’informatique fonctionnelle, d’une quinzaine d’ordinateurs sont mises en place ».

    L’EPACS est donc disposée à collaborer avec n’importe quelle école privée pourvue que cela soit un partenariat basée sur la franchise et le respect mutuel. Par exemple, les Majors sont des partenaires de l’EPACS et de même que l’école privée DIANDY mais aussi le Lycée de Mbao dans le cadre des activités sportives car elle intervient dans l’entretien et la maintenance du matériel d’Education physique (E.P.S).

    Cependant, ce n’est pas facile d’ouvrir une école privée car d’après les informations reçues, il faudra une somme colossale qui tourne autour de 2 à 3 millions de Franc Cfa.

    Mais, c’est aussi très important de savoir que l’objectif principal pour la plus part des écoles privées, surtout celles de Mbao ce n’est pas uniquement l’argent mais plutôt la réussite des élèves. A L’EPACS, 30 élèves sont renvoyés en 2008 et 57 en 2009 pour insuffisance de travail ou mesure disciplinaire. Ainsi, vu la prolifération des écoles privées, on peut ne pas parler de concurrence mais elles soutiennent toutes que cette dernière doit être positive. D’autant plus que ce sont les résultats qui vont les dépasser.

    Amy Collé NGOM


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  • Le paysage politique sénégalais a toujours été occupé par des hommes qui la plupart ont dépassé la soixantaine d’années  et ont plus de 20ans de vie politique.sur le plan national comme local, le milieu politique a toujours été le chasse garde d’hommes politiques relativement âgés et ce pour une population composée essentiellement de jeunes. En effet la majorité des jeunes se considèrent mal représentés par la plupart des leaders politiques actuels.ils perdent leur confiance en l’idée que les hommes politiques peuvent améliorer les conditions de vie : on assiste à un véritable désenchantement politique. La commune de Mbao ne déroge pas à cette généralité ; depuis 2002 Mamadou Seck en est le maire : est ce à dire qu’il ne saurait y avoir d’alternance générationnelle ou alors les jeunes sont t ils capables de penser ’’politiquement’’ Mbao Info a cru important de faire une enquête sur l’’attitude des jeunes face à la politique. Qu’est ce qui se fait politiquement a Mbao au niveau des ‘’jeunes’’, quels sont leurs attentes, leurs aspirations, quels places leur sont accordés au niveau des formations politiques …Suite à lire dans le 4iéme numèro de votre Journal.


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