• Des résultats positifs à l’actif du privé et des efforts à faire dans le public.

     

    Le nivaux d’étude a Mbao prend de plus en plus d’ampleur. Au  début la zone ne disposait que d’un seul établissement scolaire, l’école MAME WASSSOUR SECK (mws) qui ne pouvait accueillir tous les élèves. La zone n’avait ni lycée, ni de collège.

    Beaucoup de parents avaient des difficultés à inscrire leurs enfants, car la capacité de cet établissement public  était  limitée. D’ailleurs ce problème  a poussé certains parents à envoyer leurs enfants dans des activités lucratives notamment la pêche, a défaut de ne pouvoir les inscrire à l’école.

    Aujourd’hui la situation de la carte scolaire dans la commune  est tout autre.  De nouveaux établissements se sont implantés dans la zone. En plus de Mame Wassour Seck, on compte un nombre important d’école aussi bien publique que privées.

    Cependant la problématique du déficit d’infrastructure persiste encore. En effet selon Mr AÏDARA ancien directeur de l’école publique élémentaire Ndéye Marie, « il ya  un sérieux  problème d’effectif dans les classes et la raison de cette situation est simple. Parce que Mbao ne dispose que de deux écoles  publiques  élémentaires, alors que la population ne cesse de s’accroitre dopée par l’implantation de nouvelles cités notamment les Cité  SIPRESS, PARC, DAVIS, la POSTE  etc. »

    Cependant malgré les problèmes relatifs aux grèves des enseignants, les résultats sont acceptables surtout pour l’entrée en sixième et le CFEE.

    Pour ce qui est des établissements privés la situation semble meilleure, surtout quand nous prenons comme exemple l’école privée élémentaire Ndéye Marie. Cette établissement enregistre des résultats excellents chaque année et positionne ses élèves parmi les meilleurs lors des divers concours nationaux. En plus d’un taux de réussite à l’entrée en sixiéme de 100% en 2008/2009, l’une de leur élève Ndéye binta Ndour a été classée première au concours départemental  et régional et troisième au niveau national. Dans la même année, il a eu deux admis aux prytanie militaire en l’occurrence Cheikh. T. Seck et Yella Bâ ; en 2008 deux autres admis dans cette prestigieuse école d’élite.

    Toujours concernant les écoles privées, Nous avons aussi le groupe scolaire FOGNY qui se trouve à Keur Mbaye fall. Crée en 1997, cette école ne contenait que 3 classes à ses débuts, Aujourd’hui, elle en compte 21 regroupées en  trois niveaux ( le préscolaire, l’élémentaire, et le moyen secondaire).

    Monsieur DIEDIOU le directeur de l’école nous affirme que le niveau d’étude est bon, cette année ils ont eu un taux de réussite de 72% au BEFEM.la seule difficulté qu’ils ont c’est les retards de paiement des parents, raison pour laquelle parfois ils ont du mal à payer leurs professeurs.

    Aussi on peut citer l’EPECS (école privée Ama coumba seck) qui de par ces résultats aussi bien au BEFEM qu’au BAC a fini de le positionner parmi les meilleurs établissements privés de toute la commune d’arrondissement de Mbao.

    Mbao compte également un lycée et un CEM. Pour ce qui du lycée le proviseur affirme que le niveau est bon, cependant le seul problème qu’ils rencontrent c’est l’effectif, puisque c’est le seul lycée de toute la localité de MBAO. Aussi  les grèves fréquentes des professeurs, se répercutent  souvent sur le taux de réussite  au BAC.

    Quand au  CEM public de MBAO, elle a été créée en 2002, sur une superficie de 3350m2. le CEM de MBAO sis a KEUR Mbaye Fall  a connu une explosion fulgurante en passant d’un effectif de 482 élèves  en 2002 a  2193 en  2007, en cinq ans de fonctionnement.

    EL hadj  Ndiogou, ancien professeur de géo après 18ans d’enseignement et 8 ans de direction au CEM de DIAKHAO est le premier principal de l’établissement.

    Ainsi un partenariat Fécond a été noué avec l’association « la classe ». Celle ci est basé a Nice et contribue a la bonne marche  du CEM en lui fournissant ouvrages et matériels informatiques, ils disposent aussi de l’appui de la BAD.

    D’après MR Ndiogou,  le niveau de l’école est moyen. Aussi  leur plus grand problème c’est l’effectif pléthorique  des élèves, alors que l’école a été conçue pour une capacité de 802 élèves. Aujourd’hui est passée du plus au double. Cela se traduit par un manque de tables bancs ; parfois certains professeurs sont obligés de scinder la classe en deux groupes : double flux   matin et soir, pour pouvoir donner aux élèves un enseignement de qualité.

    Ce dernier lance aussi un appel aux autorités chargé de l’éducation a penser a certaines écoles de la banlieue et à  leur venir en aide par des subventions  en matériels et fournitures, mais surtout des livres car  ceux qu’ils ont dans leur bibliothèque ne peuvent pas couvrir tous leurs élèves.

     Mama TAMBOURA


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  •  Bien qu’étant éliminée en demie finale par l’ASC ndoyene, l’équipe sénior de la SIPRES V a  unanimement convaincu aussi bien par son jeu cohérent que par sa présence physique sur le terrain ; tenue de la balle assurée, une défense soudée, une attaque de choc, etc… pour tout dire les supporters sont satisfaits de leur performance. Qu’el est le secret de cette maturité ?

    En effet, depuis sa création en 2005, l’ASC sipres 5 s’est toujours montrée présente dans les compétitions de football de la zone 7 B ; mais chaque année elle se fait éliminer en quart de finale.

    Mais pour cette édition, elle a pris une réelle option pour remporter son premier trophée. Pour cela plusieurs aspects ont joué.

    D’après Mr Amadou fall secrétaire général de l’ASC, « nous nous devions de réagir car on trouvait  à chaque fois inacceptable d’être éliminé prématurément alors que nous avons largement les capacités de devenir champion ».Pour cela affirme t- il  toute la cité devait être réunie autour d’un seul objectif : « arriver en finale en cadet et en sénior ». Au niveau de la constitution un travail important est fait pour galvaniser les joueurs et leur faire comprendre qu’ils devraient défendre dignement les couleurs de la  SIPRES. Ce qui leur a permis de sortir premier de leur groupe sans encaisser le moindre but en se permettant même de gagner très largement (4-0) contre Médine en quart 

    Cependant,  bien qu’ayant produit un jeu que les spectateurs ont  apprécié, les deux catégories représentantes séniors et cadets ont été éliminées respectivement en demi-finale et en finale.

    Mais, le président Khadim, interpellé sur son bilan, il estime que beaucoup reste à faire surtout sur le plan de l’organisation et de la mobilisation. Il ajoute le manque d’expérience des membres du bureau pour les navetanes. Par contre  le principal problème à régler reste la mobilisation .Il est convaincu que « si cela est maîtrisé rien ne nous empêchera d’amener ici la coupe l’année prochaine ». Il finira par dire que les deux équipes sont à féliciter de même que le bureau  et « que le bilan reste tout de même positif ».    

    Si l’on en croit ce que disent les supporters, l’ASC SIPRES 5 a réalisé sa meilleure saison avec pourtant peu de moyen, contrairement aux années précédentes. Il ne reste  plus qu’à revoir ce qui n’a pas marché lors de la prochaine assemblée générale pour repartir sur de bonne base.

    Alors, pour savoir ce que l’équipe va emmener lors de la prochaine édition, wait and see.   

     

    Salim THIANDOUM


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  • Avec quelques étudiants du CERCAM, il nous a été donné l’occasion  de voir un film sur l’érection d’un ministère de l’immigration et de l’identité culturelle Français. Après la projection, nous avons essayé de débattre sur  la question. Ainsi ; nous avons pu recueillir les sentiments des uns et des autres. Eh bien, le premier constat que j’ai fait est que tous les étudiants présents  ont condamné et nié même l’opportunité de la création de ce ministère ; c’est du racisme disent ils, de la xénophobie et même de la peur : peur de l’étranger : de l’islam……bref c’est un non sens.

    Le deuxième constat, c’est que pas un ne s’est prononcé sur l’immigration elle-même alors que celle-ci est à la base de la création de ce ministère.

    Au fait, il y’a beaucoup de questions qu’on aurait pu se poser : de quoi ont-ils peur. Ont-ils raison d’avoir peur. Leur peur est elle justifié devant ce qu’ils croient être une invasion.

    Il est vrai que le problème de l’immigration est une question assez délicate ; mais imaginons un scénario : tous ceux qui le voudraient pourraient aller en France, y vivre, y travailler et avoir très vite des papiers. Je crois que cela ne serait pas souhaitable pour les Africains car dans ce cas il ne resterait pas un seul jeune en Afrique.

    D’autre part les conséquences de cette ruée vers l’Europe seraient le dépeuplement de l’Afrique, le surpeuplement de l’Europe et partant un problème de sécurité dans cette dernière. Donc même si le racisme et la xénophobie ne sauraient se justifier, la peur elle peut se comprendre.

    Mon avis est que ce sont les Africains eux même qui doivent repenser non pas seulement l’immigration mais comment faire faire pour garder leurs populations chez eux ; autrement dit comment développer l’Afrique pour que  les jeunes n’aient plus à braver la mer au péril de leur vie pour se retrouver dans des pays ou ils sont indésirables.

    Oui à l’heure de la mondialisation, l’Afrique doit se forger des outils pour être présente au RENDEZ VOUS DU DONNER ET DU RECEVOIR.

    Oui ! Être présente pour non pas pour recevoir comme ça a toujours été le cas mais pour donner, aussi modeste que soit sa participation.

    Evidement cela nous amène à nous poser un certain nombre de questions : La situation socio- politique de la plupart des pays Africains est- elle propice à un tel développement ! Nos dirigeants sont ils à même de mener à bien ce processus ! Et enfin la jeunesse Africaine sera-t-elle  assez mure pour relever le défi !

    Masse GNING


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  • Votre journal vous fait mieux connaitre votre commune qui sert de porte d'entrée à la ville de Pikine. Elle constitue  à côté de Keur Massar, l'une des plus grandes communes en superficie (20km2) avec une population de plus en plus croissante.

    La commune d’arrondissement de Mbao est située dans le département de Pikine et plus précisément dans l’arrondissement de Thiaroye. Avec le décret 96-745 du 30 août 1996 portant création des communes d’arrondissement dans les villes de Pikine, Dakar, Guediawaye et Rufisque ; la Ville de Pikine a été divisée en 16 communes d’arrondissement dont la  commune d’arrondissement de Mbao.

    Selon les résultats provisoires du dernier recensement de 2002, la population de la commune est estimée officiellement à 26 011 personnes soit une densité de 1495 habitants au km2. La population masculine serait de 12 894 et celle féminine de 13 117 personnes. D’après les estimations qui ont été faites en 2004, la population atteindrait 30 000 habitants avec une densité de 1 545 habitants au km2. Ces estimations ont été faites sur la base d’un taux d'accroissement naturel de 9% entre 2002 et 2004 vu l’importance de la croissance démographique. Cependant il est important de souligner que la population de 2002 est sous estimée. En effet la commune connaît une urbanisation rapide, plusieurs cités ont été créées et parmi celles-ci les extensions de Grand Mbao, Petit Mbao et Keur Mbaye Fall, la  cité Sipres, le projet de la Sicap de 2000 logements et la ZAC qui à terme devrait abriter 200 000 habitants.

    Les limites de la commune d'arrondissement se présentent comme suit.  Au Nord : de l'extrémité nord-ouest du périmètre de reboisement en suivant la limite nord, puis la limite orientale jusqu'au débouché de la piste qui longe le sud du centre émetteur aéronautique civil puis celle-ci jusqu'à la limite occidentale du département de Rufisque. Al'est : limite occidentale du département de Rufisque, de la piste qui passe au sud du centre émetteur aéronautique jusqu'à la mer en passant par la route qui desserte la cité CAPEC à partir de la route nationale 1. La route nationale 1 jusqu'à son intersection avec la route du Cap des biches puis celle-ci jusqu'au foyer de charité. Le foyer de charité est compris dans le périmètre communal de Mbao. Ausud : le littoral de la limite départementale de Rufisque à la limite occidentale du village de Petit Mbao. Al'ouest : de la mer en longeant le mur de la Zone Franche Industrielle à l'intersection de la bretelle pénétrante de Petit Mbao avec la RN1. La RN1 jusqu'à la transversale de la limite occidentale du périmètre de reboisement de Mbao.

    La commune est répartie en plusieurs sous-ensembles distincts. Il faut ainsi noter les villages essentiellement lébous de Grand Mbao et Petit Mbao, plus anciens et ayant été à l'origine d'autres villages plus hétérogènes sur le plan ethnique comme Keur Mbaye Fall, Kamb et Médina Mbao Gare. A cet habitat traditionnel est venu se greffer un habitat de type planifié constitué par les cités comme la cité Ndeye Marie, la cité CAPEC, la cité SIPRES, les nouvelles cités de la ZAC. En effet les énormes potentialités de la zone sur le plan spatial contribuent à en faire l'une des rares zones d'extension de l'agglomération dakaroise soumise à une extrême pression foncière. Cependant l'un des faits majeurs qui a bouleversé tout le processus de développement de la commune et se traduire par des mutations majeures sur tous les plans (démographique, économique, social, spatial...) est le projet de la Zone d'Aménagement Concerté (ZAC) de Mbao Gare, présentée comme une «ville nouvelle» et qui à terme devrait permettre de produire 750 logements par an. La cité CAPEC ainsi que d’autres telles que Asecna, SDV, Mame Sira, la cité Police constituent un élément de ce complexe futur.

    Lamine DIEDHIOU


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    LA PROTECTION DE LA MER

    A Mbao, les causes de l’érosion côtière sont liées à des facteurs d’hydrodynamisme marin mais aussi à des facteurs anthropiques. En effet, le prélèvement de sable sur la côte est un phénomène très ancien à Mbao. On est passé d’une phase d’exploitation rationnelle limitée, à une phase d’exploitation abusive marquée par l’importance des charretiers exerçant ce métier.L’extraction abusive du sable marin facilitel’avancée de la mer causant ainsi le rétrécissement de la plage et une exposition des habitations aux phénomènes d’érosion côtière. La croissance de la demande en matériaux de construction a aussi accru la demande en coquillages, en calcaireset en basaltes.

    Gestes de protection

    1. Ne  prélève pas de sable de mer ni de coquillages, ni de pierres etc.
    2. Dénonce  tous les contrevenants en saisissant le chef de quartier, le chef du village, la mairie et la gendarmerie.
    3. Ne salis pas la plage de tous
    4. Implique-toi et rejoins-nous

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