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  • Découverte : NASSIRA NDIAYE, Artiste comédienne

    De la Troupe théâtrale : « Déggóo de Pikine »

    « Certains artistes font du n’importe quoi…»

    Nassira NDIAYE, artiste comédienne résident dans la commune de Mbao, dans cet entretien revient sur sa profession, ses aspirations et son avenir. Elle dénonce aussi le manque de professionnalisme de certains de ces confrères.

    Mbao Info :Merci de votre accueil et pouvez-vous, vous présentez à nos charmants lecteurs ?

    Nassira :Je m’appelle Nassira NDIAYE. Je suis née le 06 août 1988 à Pikine Tally Boubess. J’ai fait mes études primaires à l’école GAINDE FATMA et le secondaire au collège Saint Michel. Je suis griotte et très fière de l’être. Ma mère est lébou et mon père est Ndiambour Ndiambour.

    Mbao Info :Pourquoi avez-vous opté le théâtre et le mannequinant ?

    Nassira :J’étais mannequin pendant deux ans mais mon oncle Seydou NDIAYE m’a obligé d’arrêter car selon lui ce métier a trop de risques pour une jeune fille. C’est ainsi que je me suis intéressée au théâtre pour suivre les pas de ma mère qui est artiste comédienne. Comme on le dit en wolof : « Borom kuddu du lakk ». C’est par la suite que j’ai rencontré Mansour MBAYE MADIAGA.  Il m’a choisi comme actrice principale de son téléfilm « Borom kër » sorti en 2006.

    Mbao Info :Pour vous, quel est l’importance du théâtre ?    

    Nassira :Le théâtre est comme un remède car il démunie le stress. Le plus souvent les thèmes développés tournent autour des maux de la société, les difficultés du monde tel que la pauvreté, …

    Mbao Info :Que pensez-vous du théâtre d’aujourd’hui ?         

    Nassira :Certains artistes font du n’importe quoi exceptés ceux de la troupe théâtrale « Daaray Kocc ». Le théâtre doit éduquer, sensibiliser et éveiller l’individu.

    Mbao Info :Le nombre de pièces théâtrales que vous avez participé ?

    Nassira :trois (3) « Borom kër », « jaffé jaffé aduna » et « maman gentille ».

    Mbao Info :Vous faites partie d’une troupe théâtrale ?

    Nassira :Oui la troupe Déggoo de Pikine. Au début, c’était un ballet composé de 125 personnes. Yve NIANG, Ndongo LO, Ndjolé TALL et d’autres en faisaient partis.            

    Mbao Info :Que répondez-vous aux gens qui disent que Nassira est orgueilleuse et capricieuse ?

    Nassira :Peut être ces gens me jugent sans me connaitre. Je suis très modeste et mes amies peuvent le confirmer. Je suis trop chargé c’est pourquoi je ne peux pas respecter tous les rendez-vous.

    Mbao Info :Vos relations avec les autres artistes ?

    Nassira :J’ai de très bonnes relations avec les artistes surtout Madione Laye SARR de laTroupe théâtrale « daaray Kocc ». 

    Mbao Info :Qu’est ce que le théâtre vous a apporté ?

    Nassira :Grâce au théâtre, J’ai connu beaucoup d’autorités à travers le monde. Ces dernières m’appellent fréquemment pour m’encourager. Les fans aussi m’envoient de l’argent et du matériel.

    Mbao Info :Quels sont vos objectifs pour le théâtre ?

    Nassira :J’ai l’intention d’abandonner le théâtre pour faire d’autre chose qui peut m’apporter plus d’argent pour aider mes parents.

    Mbao Info :Si on vous regarde bien on peut penser que vous faites du régime ?

    Nassira :Non pas du tout. Je ne fais pas du régime. Je suis naturellement mince c’est pourquoi je pèse que 50 kg.

    Mbao Info :A part le théâtre, avez-vous d’autres occupations ?

    Nassira :Je n’aime pas trop sortir. Je préfère rester à la maison avec ma famille et écouter de la musique surtout les morceaux d’Yve NIANG et Papa THIONE.

    Mbao Info :Etes-vous mariée ?

    Nassira :Non ! Je suis célibataire sans enfant.

    Mbao Info :Vous n’avez même pas de copains ?

    Nassira : Si ! J’en ai un.

    Mbao Info :Vous l’appelez comment ?

    Nassira : Papa chéri.

    Mbao Info :Votre plat préféré ?

    Nassira :« Sombi» bouillie de riz (rires)

    Mbao Info :Votre dernier mot.

    Nassira :Je vous remercie et vous encourage. Je ne saurais terminer sans remercier ma famille particulièrement Monsieur NDOYE, mes voisins, mes amis, mes fans et surtout les membres de la troupe théâtrale « Déggoo » de Pikine.Pour finir, je souhaite la paix à tous les Sénégalais. Que son Excellence Maître Abdoulaye WADE soit Réélu Président de la république en 2012. 

     

    Propos recueillis par Amy Collé NGOM


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  • Mme Ndéye Astou DIOP une fierté pour la commune de Mbao

    Mariée et mère de deux enfants, Ndéye Astou DIOP pour ceux qui ne la connaissaient pas est née en 1981 à Rufisque dans une famille de sept enfants dont elle est la sœur aînée ; elle habite Grand Mbao quartier Médine.

    Son père est socio-économiste, sa mère était archiviste. Mme DIOP a fait ses études primaires, secondaires à Rufisque et à Lamine Guéye où elle a eu son BAC L. Apres un bref passage de 2 ans à la faculté des Lettres de l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), elle a fait une formation sanctionnée par un DTS en informatique de gestion avant d`entrer dans la vie active comme institutrice.

    Cette amoureuse de la littérature a commence à écrire dans les années 95-96, <durant mon séjour à Ziguinchor, j`ai été influencée et aidée  en cela par ma cousine avec qui je vivais> .Ses principaux thèmes sont tirés essentiellement de la vie courante, des problèmes qu`on rencontre et qu`on vit dans la vie de tous les jours. Sa première production intitulée Une rencontre, une vie est un roman qui aborde les problèmes liés au mariage mixte par rapport à la famille africaine,la trahison,la téranga sénégalaise,l`exploitation des jeunes talibés avec la mendicité,les cérémonies  sénégalaises,l`amitié et autres. Voici un petit extrait du roman :

    “ Parmi mes voisins immédiats, je trouvais bon nombre de`entres eux fort sympathiques. D`après ce que j`avais cru comprendre, la plupart d`entre eux étaient des gens de condition modeste et comme partout dans le monde, il y avait ce contraste entre riches et pauvres… LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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  • Dans sa nouvelle rubrique découverte, Mbao Info vous présente l’une des plus grandes danseuses de la Commune. Son nom c’est Ndéye SAKHO qui a bien voulu nous accueillir chez elle pour répondre à nos questions.

    Mbao Info : Bonjour, permettez nous d’abord de vous remercier pour ce chaleureux accueil. Nous vous disons aussi toutes nos félicitations pour le  remier anniversaire de votre groupe que vous avez fêté le 15 juin dernier. Présentez-vous à nos charmants lecteurs?

    Ndéye SAKHO : Je m’appelle Ndéye SAKHO. Je suis née à Grand Mbao et plus précisément j’ai grandi dans le quartier de cité Médine. Agée  e 27 ans, j’ai été à l’école jusqu’à la classe des artistes (rires) CM2. Ensuite j’ai suivi une formation en coiffure mais je ne me sentais pas  trop dans ce milieu parce que je m’intéressais plutôt à la danse.

    M.I : Pourquoi avez-vous choisi la danse?

    N.S: Je l’ai choisie par amour. Tout le monde sait que je suis issue d’une famille intellectuelle ce qui fait que mes parents n’ont jamais accepté que je devienne danseuse. Je me rappelle aussi que mes oncles me frappaient beaucoup pour que j’abandonne mais c’était en vain car je sentais qu’un  jour je pourrais réussir.

    M.I : Pouvez-vous nous retracer un peu votre parcours?

    N.S:Comme on le dit tout début est difficile. A l’âge de 7ans j’avais commencé à danser le ballet. Malgré le refus de mes parents. Parfois, j’allais faire des répétitions en cachette Il m’arrivait aussi de fuir aux cours. Vers les années 2000 aussi, j’avais intégré le groupe de danse  AJDM de Mbao pendant les oscars des vacances. C’était de grand moments pour moi car j’y ai rencontré pas mal d’artistes tels que Coumba  Gawlo SECK, Guorgui NDIAYE et aussi Fallou DIENG qui d’ailleurs m’a beaucoup aidé financièrement et moralement. Je n’oublie pas aussi Ndella Khalass qui ma fait connaitre le milieu artistique. Elle m’a donné l’opportunité de sortir du pays. Mais au moment ou je vous parle, j’ai  créé mon propre groupe de danse nommé « xaléyi lébougui ».

    M.I : Est-ce que dans le milieu il ya de la concurrence?

    N.S : Elle change de position en disant « way way akafé bari ». Il y’en a beaucoup et à cela s’ajoutent de la jalousie et des calomnies dans le  milieu. Tout ceci fait qu’il faut être courageuse et sereine pour pourvoir continuer.

    M.I : Comment préparez-vous un clip ou un spectacle?

    N.S : Pour le clip, on nous paye la moitié de la somme convenue avant le tournage pour nous puissions acheter des habits et les accessoires nécessaires. Il faut dire qu’on gagne plus d’argent pour un clip que pour un spectacle car pour ce dernier on te donne seulement le transport. Pour la plupart des clips que j’ai tournés, je ne répète même pas les pas de danse. J’écoute seulement la cassette une ou deux fois et je crée mes propres pas.

    M.I : Ne trouvez-vous pas trop sexy la façon dont vous vous habillez?

    N.S : Bon moi de nature je suis sexy mais dans certains clips, c’est l’artiste même qui exige ces tenues sexy. Les gens nous critiquent tout le temps et comme moi je ne cherche pas d’ennemis, j’essaie de faire de mon mieux pour satisfaire tout le monde.

    M.I : Rencontrez-vous des difficultés dans le milieu?

    N.S : DIEU merci je n’ai jamais eu de difficulté et je ne le souhaite pas. Mais il y a des tentations et des chantages.

    M.I : Vous avez bien dit des chantages ?

    N.S : J’ai bien dit chantage surtout du coté des managers, ils ne nous facilitent pas la tache.

    M.I : Quel est votre régime alimentaire?

    N.S : Comme tout le monde matin, midi, soir des fois je ne mange pas la nuit pour éviter de grossir. On peut dire que j’ai une condition  physique extraordinaire.

    M.I : Quels sont vos objectifs?

    N.S : Je veux acheter une maison pour ma mère et amener mon père à la Mecque.

    M.I : Qu’est-ce que la danse vous a apportée?

    N.S : J’ai construit un salon de coiffure, j’ai investi dans d’autres domaines que je ne peux pas vous dire ici. J’ai aussi beaucoup de  connaissances et grâce à la danse j’entretiens ma famille.

    M.I : Quels sont vos rapports avec les autres danseuses?

    N.S : J’ai de très bonnes relations avec les danseuses et les danseurs surtout avec Dada la Rufisquoise que je salue au passage. Elle est comme  une soeur pour moi, je la remercie ainsi que sa famille. D’ailleurs, à l’occasion de mon anniversaire, toutes les danseuses et les animateurs  étaient présents Dada, Mbathio, Thiamas etc.

    M.I : Avez-vous d’autres activités en dehors de la danse?

    N.S : Comme je l’ai dit au début après ma scolarité j’ai appris la coiffure dans le salon de ma mère. Je suis aussi coiffeuse.

    M.I : Comment vous vivez l’absence de votre grand-mère?

    N.S : Son décès m’a beaucoup marqué. Vous savez c’est elle qui m’a élevé. Elle était ma complice et elle m’a également enseigné des choses que  je n’oublierais jamais. Je prie pour que Dieu l’accueille dans son paradis.

    M.I : Ndéye SAKHO est-elle mariée?

    N.S : Non je suis célibataire.

    M.I : Quel est le plus beau jour de ta carrière?

    N.S : L’anniversaire de mon groupe « xaléyi lébougui ».

    M.I : Que pensez-vous de la pluralité des groupes de danse?

    N.S : Je n’y vois pas d’inconvénient et comme je le dis souvent, la musique doit évoluer. Et c’est aussi une fierté de voir que les gens  s’intéressent de plus en plus à la danse.

    M.I : Quel est votre dernier mot?

    N.S : Je vous remercie de votre déplacement et vous encourage. Je remercie également ma mère et tous les membres de ma famille. Je ne cesserais de remercier Fallou DIENG le lead vocal du « DLC ». Je n’oublie pas aussi mes voisins et mes fans.

    Ndéye Aby THIOUNE
    Amy Collé NGOM


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  • A l’image de tous ces jeunes qui se battent à longueur de journée pour réaliser leur rêve et s’affirmer dans ce qu’ils aiment, votre journal est allé dénicher pour vous Kunta Kinté jeune artiste rappeur, auteur et compositeur. Un véritable self made man.

    Kunta kinté est un jeune artiste rappeur, auteur, compositeur et réalisateur. Il habite à Grand Mbao. Voila maintenant 10 ans  qu’il évolue dans la scène musicale Sénégalaise. Il a à son actif plusieurs productions ; essentiellement des singles. En 2003 son morceau « jigéén » fut l’objet de piratage. Loin d’être découragé par ce malheureux événement, kunta kinté se remet au travail. Il sort son premier single audiovisuel « mbéd-mi » en 2007 et prépare actuellement son nouvel album de 15 titres. Dans ce sillage, il prévoit de sortir d’ici quelques jours un single intitulé « pousse pousse » ou il parle de la conjoncture et de la vie difficile au Sénégal. Kunta kinté est un véritable self made man car toutes ses oeuvres, il l’ait a réalisées par ses propres moyens. Il dispose d’un home studio dans sa chambre qu’il a acquis en travaillant comme stagiaire un peu partout car il est aussi logisticien de formation.

    Il jouit d’un respect total de la part de ses frères rappeurs avec qui il entretient d’excellentes relations. Il fut le président du hip hop campus club de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar durant quatre bonnes années. Sans oublier qu’il gère tout ce qui est volet rap dans le festival du grand cinéaste Moussa Touré qui a lieu annuellement à Mbao.

    Il fut également l’initiateur du projet « Mbao Culture ». Ce projet regroupait tous les artistes de la  commune d’arrondissement et avait pour ambition de valoriser la culture dans la localité. Mais malheureusement faute de moyen, l’initiative a avorté. Il en profite pour lancer un vibrant appel aux autorités municipales, à qui, il dit avoir adressé des correspondances restées sans suite, pour qu’elles viennent en aide aux artistes de la localité car ils constituent des ambassadeurs de Mbao où qu’ils se rendent.

    L.Diédhiou,

    S.Pouye & O. Mané


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  • Séduisante, attirante et beaucoup d’autres choses qu’on ne peut imaginer.

    Habitante de la Cité Ndéye Marie de Grand Mbao. Hé oui !elle se nomme Ama SENE, âgée de   19ans elle est d’une grande taille de 1,77m avec des formes plantureuses au niveau des hanches, ce qu’on appelait familièrement au Sénégal « taille Coca Cola » ; En outre ses traits très fins trahissaient ses origines sérères ainsi que son beau teint noir.

    Sans conteste elle est très belle. Ama sera en classe de terminale l’année prochaine et en plus elle pratique le métier de mannequinat. Elle a fait ses études primaires à l’école primaire Cité Ndéye Marie de Grand Mbao. Elle a effectué son cycle moyen au CEM de Mbao et enfin ses études secondaires au Lycée de Mbao. « Je suis entrée dans le mannequinat à partir d’une élection miss organisée ici même à la cité par l’ASC. J’avais représenté ma zone « Réal » et je l’avais gagné. C’est de la que j’ai débuté  nous confit- elle.

    Sur ce, sa préoccupation première dans sa vie ce sont ses études car dit elle « pendant l’année scolaire je ne défile pas ». Néanmoins, ces parents la soutiennent et l’encouragent c’est pourquoi elle fait le maximum pour les satisfaire. « Récemment, j’ai participé à l’émission « talent banlieue » et, Alhamdoulilah je suis finaliste » nous a-t-elle affirmé. Elle ajoute « J’ai vécu cet  événement avec beaucoup de courage, de sérénité, de confiance et surtout avec l’appui de ma famille et de toutes les personnes qui sont derrière moi. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à  toute la population de Mbao à qui je demande de me soutenir pour la finale qui se jouera après le  Ramadan Inchallah.

    La finale se prépare petit à petit et j’espère qu’avec leur soutient je l’a  remporterait sil plait au tout Puissant ». Pour finir, elle conseille à toutes les filles qui évoluent dans ce   milieu du mannequinat de toujours faire attention, de garder leur dignité, et d’avoir beaucoup de courage et surtout de méfiance. Tout pour dire qu’il y’a beaucoup de tentation. Un grand merci au  journal «Mbao Info » et du courage. Je  vous donne rendez-vous à la finale, Inchallah !

    Mami MANE


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