• Les jeunes de la cité Ndeye Marie de Grand Mbao ont tenu pendant 2 jours, un atelier de formation pour le lancement du journal Mbao Info.

    La PREMIERE REUNION DU COMITE DE REDACTION DE MBAO INFO s’est tenue le samedi 17 Octobre 2009 à 16HOO.

    Pour rappel Le journal MBAO INFO a été créé le 25 Décembre 2009 dans le cadre des activités pédagogiques de l’Association Sportive et Culturelle (ASC) de la Cité Ndéye Marie de Mbao avec le concours du Directeur du Livre et de la Lecture.Tél:7764557

     

     


     


    votre commentaire
  • Discipline présente au Sénégal depuis une décennie, le taekwondo reste méconnu par la plupart des sénégalais De ce fait, ceux qui investissent ce secteur sportif tablent pour une sensibilisation plus accrue de la population de Mbao.

    Votre journal s’est entretenu avec M. Ousmane Niang, Maitre d’art martial, ceinture noire et quatrième dan. Très respecté dans ce milieu, M. Niang a fait ses débuts au lycée Charles De Gaulle de Saint Louis ou il a pratiqué le karaté avant de ce reconvertir au taekwondo. Ayant assuré des responsabilités administratives au niveau national, M. Niang affirme être passionné par la discipline.  C’est la raison pour laquelle il consacre le peu de temps qu’il dispose au taekwondo .

    Signalons au passage que M. Niang est aussi inspecteur de l’enseignement. D’emblée, M. Niang a insisté sur la nécessité de sensibiliser les  populations. Pour lui, la pratique du taekwondo est un complément d’éducation. Cette dernière d’après lui, ne s’acquière pas seulement a la maison et a l école mais aussi au niveau des salles ou se pratiquent les arts martiaux. Ainsi, il compte faire mieux faire découvrir à la population de Mbao cette discipline à travers les séances de démonstrations qu’il organise. M. Niang reste convaincu que le taekwondo une fois soutenu peu beaucoup apporter a la commune et a ses pratiquants. Par ailleurs, M. Niang fustige la marginalisation de cette discipline parce que dit-il nous nous entrainons au théâtre de verdure qui n’est pas descend pour la pratique de ce sport.

    Cela dit, le manque de moyen est criard malgré le nombre assez importent de champions en herbe qu’il a formé a l’image de Fatoumata Gueye plus connue sous le nom de NDEYE Lèèm . En somme, le taekwondo rencontre énormément de difficultés liées surtout au fait qu’il est méconnue des mbaois . Pour palier cela, il urge de booster la coopération sportive entre le Sénégal et la Corée du sud afin de mieux asseoir les bases de la discipline au niveau national. Sur ce volet, M. Niang appelle la population de Mbao à venir s’initier au taekwondo car la pratique n’est

    pas trop exigeante. Il lance aussi un appel aux autorités de la commune pour qu’ elles appuient davantage la discipline. Pour terminer il lance j’exhorte la rédaction du journal à redoubler d’effort et plein succès a Mbaoinfo !
    Ndéye Gnagna NDOYE


    votre commentaire
  • Votre journal vous fait connaitre le Commandant Moussa Fall, Chef de secteur forestier de Pikine, auteur du céleste slogan « Ensemble protégeons la forêt classée de Mbao ».


    Le Commandant Moussa Fall est un ingénieur forestier, spécialiste en faune, feu de brousse, détenteur d’un Diplôme  d’Etude Supérieur Spécialisé (DESS) en aménagement et décentralisation. Mon Commandant, comme l’appellent ces proches collaborateurs et sympathisants, est un homme ouvert et généreux comme le témoigne Tata Binta Wane, Présidente du Groupement Féminin de Kamb à Keur Mbaye Fall.

    Cet homme de charisme, qui est à la tête de la Direction des Eaux et Foret de Keur Massar depuis 2005 mène une politique participative à  travers sa gestion de la Foret Classée de Mbao. Il est à l’écoute de bon nombre d’acteurs qui travaillent sur la forêt mais aussi il implique les jeunes à travers les ASC, les éleveurs et les différents groupements féminins. Dans un souci d’une gestion partagée, il les sensibilise et définit avec eux des calendriers de reboisement.

    Le Commandant a l’habitude de dire que : « la gestion du foret nous engage sur toutes ses  formes ». L’action du Commandant Fall ne s’arrête pas à la gestion de la forêt. En outre, il accompagne bon nombres d’étudiants stagiaires qui viennent partout du Sénégal et dans le monde. C’est dans ce cadre que la Direction des Eaux et Forets a un département D’étude et de recherche qui accueille de nombreux étudiants stagiaires. Ces derniers proviennent de l’UGB, de l’UCAD, de l’université de Ziguinchor avec (faculté agro forestière), de l’école nationale des cadres ruraux de Bambaye et aussi de l’université de Metz (laboratoire de la biodiversité).

    Sur le plan politique, le Commandant Moussa Fall est en collaboration avec l’Ambassadeur d’Israël qui soutient le Commandant dans l’aménagement de la foret avec les acteurs de la base sur l’implantation d’un système goutte à goutte dont ils sont les pionniers.

     

    Mariame Khaly DIOP
    Pape Bogou FALL


    votre commentaire
  • Séduisante, attirante et beaucoup d’autres choses qu’on ne peut imaginer.

    Habitante de la Cité Ndéye Marie de Grand Mbao. Hé oui !elle se nomme Ama SENE, âgée de   19ans elle est d’une grande taille de 1,77m avec des formes plantureuses au niveau des hanches, ce qu’on appelait familièrement au Sénégal « taille Coca Cola » ; En outre ses traits très fins trahissaient ses origines sérères ainsi que son beau teint noir.

    Sans conteste elle est très belle. Ama sera en classe de terminale l’année prochaine et en plus elle pratique le métier de mannequinat. Elle a fait ses études primaires à l’école primaire Cité Ndéye Marie de Grand Mbao. Elle a effectué son cycle moyen au CEM de Mbao et enfin ses études secondaires au Lycée de Mbao. « Je suis entrée dans le mannequinat à partir d’une élection miss organisée ici même à la cité par l’ASC. J’avais représenté ma zone « Réal » et je l’avais gagné. C’est de la que j’ai débuté  nous confit- elle.

    Sur ce, sa préoccupation première dans sa vie ce sont ses études car dit elle « pendant l’année scolaire je ne défile pas ». Néanmoins, ces parents la soutiennent et l’encouragent c’est pourquoi elle fait le maximum pour les satisfaire. « Récemment, j’ai participé à l’émission « talent banlieue » et, Alhamdoulilah je suis finaliste » nous a-t-elle affirmé. Elle ajoute « J’ai vécu cet  événement avec beaucoup de courage, de sérénité, de confiance et surtout avec l’appui de ma famille et de toutes les personnes qui sont derrière moi. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à  toute la population de Mbao à qui je demande de me soutenir pour la finale qui se jouera après le  Ramadan Inchallah.

    La finale se prépare petit à petit et j’espère qu’avec leur soutient je l’a  remporterait sil plait au tout Puissant ». Pour finir, elle conseille à toutes les filles qui évoluent dans ce   milieu du mannequinat de toujours faire attention, de garder leur dignité, et d’avoir beaucoup de courage et surtout de méfiance. Tout pour dire qu’il y’a beaucoup de tentation. Un grand merci au  journal «Mbao Info » et du courage. Je  vous donne rendez-vous à la finale, Inchallah !

    Mami MANE


    votre commentaire
  • La commune d’arrondissement de Mbao abrite le plus grand massif forestier de la région de Dakar. Il a été érigé en forêt  classée par l’arrêté de classement N°979/SEF du 7 Mai 1940 qui l’institue en Forêt péri urbaine. Mbao Info vous fait  découvrir le plus grand poumon vert de Dakar. Dans ce présent numéro, votre journal vous propose l’historique de la forêt en attendant d’aborder ses impacts socio-économiques dans la zone et de terminer par les questions relatives à sa  dégradation dans les prochains numéros.

     

    La forêt classée de Mbao est située dans le département de Pikine et se compose d’une grande diversité du point de vue écologique.

    La forêt classée de Mbao, située dans le département de Pikine, dans la région de Dakar, a été immatriculée au nom de l’Etat en Novembre 1908. Elle a été plus tard classée comme périmètre de reboisement le 7 mai 1940 par Arrêté 979 SE/F. La forêt classée de Mbao est limitée au Nord par les villages traditionnels de Boune, Darou Misseth et Médina Kell, au Sud par Petit Mbao et Grand Mbao, à l’Est par Kamb et Keur Mbaye Fall, et à l’Ouest par la Route Nationale N°1 et les bretelles de Petit Mbao et Fass Mbao. De cette époque à 1917, on ne sait pas grand chose de leur histoire ; sans nul doute les populations continuaient à exercer librement leurs droits d’usage. En 1917, lors de la création d’une station de pompage des eaux, l’administration décida de limiter, sinon de supprimer, les droits d’usage des populations et de procéder au reboisement du terrain. Débutées en 1918 par du filao (Casuarina equisetifolia), les plantations avaient pour objectifs la fixation et la protection des sols. Entre 1940 et 1955, plusieurs autres espèces furent introduites dans la forêt : Eucalyptus camadulensis, Prosopis juliflora, Anacardium occidentale, les rôniers, les baobabs (adansonia digitata) etc.

    Depuis 1996, avec la création des communes d’arrondissement par décret n°96-745 du 30 août 1996, la forêt se trouve actuellement dans la commune de Mbao et fait frontière avec celles de Keur Massar et Diameguène Sicap Mbao. Il couvre une superficie de 771 hectares et constitue le seul poumon vert de l’agglomération dakaroise en dehors du parc forestier de Hann. La végétation de la forêt classée de Mbao était jadis constituée d’essences locales jugées peu productives par le colonisateur qui l’a remplacé progressivement par des plantations de filao, d’anacardiers, de prosopis etc.

    La forêt dispose également d’importantes ressources en eau. En effet, en plus du marigot qui longe Kamb pour passer dernière Keur Mbaye et sous la RN1 pour aller à la mer, il y a des mares et des zones dépressionnaires à inondation temporaire. Il y a aussi un réseau de puits hérité du système de captage des eaux de pluies dont celui de Kamb qui est valorisé.

    Aujourd’hui, la végétation naturelle réapparait avec une régénération plus ou moins importante. La forêt classée  e Mbao constitue aussi un habitat indispensable pour l’épanouissement de la faune sauvage. On peut y trouver des mammifères, des reptiles, des oiseaux, des lagomorphes etc. En plus du patrimoine bâti, d’autres installations et équipements se trouvent dans la forêt classée. Il s’agit entre autre de transfert des ordures, du centre de dispatching de la SENELEC, du réseau de captage des eaux de pluies, du Racing club etc.

     

    La forêt classée de Mbao fait partie du domaine classé de l’Etat

    Du point de vue juridique, la forêt classée de Mbao fait partie du domaine classé de l’Etat. En vertu de l’article R14 du décret 98-164 du 20 février 1998 portant Code forestier, “l’élaboration du plan d’aménagement d’une forêt classée relève du Service forestier qui définit les règles de gestion les exécute ou les fait exécuter par un tiers”. Dans le cadre de la Forêt classée de Mbao, le service forestier a privilégié une cogestion compte tenu de la complexité de la problématique de sa conservation. C’est ainsi qu’il a initié une collaboration avec les collectivités locales intéressées par la gestion de la Forêt classée. Le protocole d’accord signé entre le service des Eaux et Forêts et l’ancien Conseil régional de Dakar entre dans ce cadre. Pour ce qui est de son accessibilité, La forêt est accessible par la route nationale N° 1, la route de Keur Massar vers la RN 1 et la route latéritique dite de la SDE qui traverse la forêt d’Ouest en Est. Le chemin de fer traverse la traverse également  dans le même sens.

     

    Une population hétérogène qui s’atèle à élevage, à la pêche, à l’aviculture, au commerce, et au maraîchage etc.

    La population est hétérogène essentiellement composée de Wolofs (dominante léboue), de Sérères, de Peulhs,   de Manjacks, de Diolas. Des villages traditionnels sont contigus à la forêt de Mbao. Certains sont érigés en communes d’arrondissement avec une population estimée à 270 937 habitants. Leurs  systèmes de productions forestières mis en œuvre sont divers. Ils permettent de subvenir à un certain nombre de besoins grâce aux produits qui sont générés. Les principaux systèmes identifiés à l’intérieur  et aux environs de la forêt classée de Mbao sont liés à la cueillette de produits non ligneux, le ramassage de bois mort, etc. Aujourd’hui cette forêt fait l’objet de convoitise de la part des promoteurs immobiliers, des collectivités locales et de l’Etat. Ces agressions essentiellement anthropiques avec l’urbanisation  actuelle de la zone constituent des menaces sérieuses pour les retombées socio-économiques de la forêt et pour le maintien de la  biodiversité de ce poumon vert. Dans son  prochain numéro, votre journal vous parlera des impacts socio-économiques dont dépendent  une bonne partie  des populations de la Commune d’Arrondissement de Mbao

    Mariame Khaly DIOP

    Pape Bogou Fall

    Lamine DIEDHIOU


    1 commentaire