• La Cellule des Etudiants Ressortissants de Commune d’Arrondissement de Mbao à l’Université Gaston Berger de Saint Louis a initié des olympiades à l’endroit des élèves de la commune. La cérémonie de remise de prix a eu lieu au lycée de Mbao sous le parrainage de M. Abou MBOW, Directeur du Livre et de la Lecture et de la présence du Proviseur du Lycée.

    M. Pouye, président de la structure créée il y a une dizaine d’années a dans son discours remercié le parrain qui a bien voulu leur offrir les livres. Il a aussi remercié les Professeurs qui ont contribué à la tenue de ces concours. Il a ensuite affirmé la volonté sans faille de la CERCAM à œuvrer au développement et au renforcement des capacités des jeunes de la commune. A la suite de son discours, M. Niokhobaye, Proviseur du lycée a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités et aux lauréats. Il a magnifié cette initiative en rappelant que le lycée entre en droite ligne avec  la promotion de l’excellence. A ce titre, il a rappelé quelques résultats très satisfaisants que les élèves du lycée ont obtenus. Il a cité entre autre un élève de seconde de son établissement qui fut le premier lauréat au concours général de mathématiques.

    M. Seck, président de la CERCAM /UCAD, est revenu sur les félicitations aux lauréats. Il a en outre souligné avec force que les structures ont la même et ferme volonté de contribuer au développement de la commune.

    M. MBOW en prenant la parole s’est beaucoup réjouit de cette manifestation. Il a affirmé qu’il n’a pas hésité à accompagner le concours initié par les étudiants avec qui ils travail beaucoup.  En effet, d’après lui, les jeunes ont besoin d’être soutenu, encouragé et encadré par les adultes. Ceci leur permettra d’éclairer leurs talents, et d’arriver à se hisser au sommet face à toutes les épreuves de la vie. Il a aussi martelé que les jeunes, filles et garçons ont le devoir de mieux  prendre en charge leurs études afin d’être parmi les lauréats des concours nationaux. A ce titre, il a salué la collaboration et l’engagement des deux CERCAM qui œuvrent au développement pédagogique de leur localité. Il a vivement manifesté sa satisfaction et tout son espoir sur ces jeunes, notamment les journalistes de Mbao Info, qui s’investissent généreusement.

    Après ces allocutions, la distribution des prix a débuté avec la lauréate Mlle Abibatou Guene en classe de 3e qui s’est beaucoup illustrée en remportant de nombreux prix dont le 1er en dictée, anglais et PC et 2e en mathématiques. Massamba Fall en classe de 2nde S1 a lui aussi eu de nombreuses distinctions (1er prix en PC et Mathématiques).

     

    Les autres récompenses se présentent comme suit :

    Pour les classes de 3e, 1er prix (espagnole) Awa Kane de l’Ecole Privée Amas Coumba ; (mathématiques) Mamadou Béye du CEM de Mbao ; (dissertation)  Nelly Elisabeth Ndour du CEM  de Mbao;

    Pour les classes de Terminales, 1er prix (français) Ndéye Lissoune Sonko de l’EPACS ; (anglais) Famara Ibrahima Coly du Lycée de Mbao ; Ngoné Sarr du Lycée de Mbao ; (mathématiques S2) Alioune Fall du Lycée ; (Physique Chimie S2) Mamadou Faye du Lycée ; (SVT) Adama Dioouf de l’EPACS ; (Philosophie) Emilmie Daba Diouf du Lycée.

    Le représentant des parents d’élèves, M. Gueye a aussi pris la parole pour remercier chaleureusement M. Abou MBOW et le proviseur du lycée. Il a aussi appelé les lauréats à d’avantage redoubler d’efforts et de rigueur dans leurs études. M. Diop, Pr de Français a parlé au nom du corps professoral. En tant que correcteur des épreuves de français, il a tenu à dire que tous les candidats ont eu du mérite en participant au concours. Pour finir, il a rendu hommage à M.MBOW qui est toujours présent en cas  de besoin notamment à travers la formation des jeunes de la commune en journalisme.

    M. CISSE, surveillant général des classes de terminales a dans son allocution  remercier le parrain et le proviseur. Il a magnifié le rôle que la CERCAM joue pour le relèvement du niveau des élèves. D’après lui, les élèves doivent avoir des références afin de pouvoir être au cœur du développement de leur localité. Il a dans cette optique informé le public qu’une structure nouvelle «  Amicale des anciens du lycée de Mbao » sera mise sur pied très prochainement.

    La cérémonie a été clôturée avec la remise d’un diplôme d’honneur à M. Abou Mbow  pour un soutien sans faille dans la réussite de la cérémonie. M. POUYE, professeur d’anglais a également été récompensé pour son soutien à travers des cours de renforcement donnés aux élèves.

    Toujours dans le cadre de ses activités annuelles, la CERCAM UGB a invité tout ce monde à son week-end socio-éducatif prévu du 20 au 22 Mai 2011 à l’UGB avec la participation de la CERCAM UCAD et des lauréats. Cette grande rencontre des « fils de Mbao » sera d’après le Président, une occasion pour mieux intégrer les étudiants et de leur offrir un cadre d’épanouissement et d’échange sur des questions de leur chère commune.

    Lamine DIEDHIOU

    Ousmane MANE 


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  • « Un bon leader doit se détourner de certaines habitudes… »

    Dans le cadre de la célébration de son premier anniversaire (25 décembre passé) votre journal avait eu un entretien avec M.Mamadou Seck, Maire de Mbao et par ailleurs Président de l’Assemblée Nationale. La troisième personnalité de l'Etat a donné ses impressions concernant cet organe de presse local qu’est Mao Info. Il est revenu aussi sur le rôle de la jeunesse dans le développement du pays.

    Journal Mao Info : Quelles appréciations faites-vous du Journal Mao Info ?

    Mamadou Seck : D’après une lecture de mes collaborateurs, le journal est un peu agressif et malheureusement je n’ai pas encore eu l’occasion de m’entretenir avec vous pour bien en parler. Mais je retiens que c’est un journal connu et bien lu.

    J.M.I : Avez-vous tiré des enseignements par rapport aux différentes questions soulevées dans le Journal ?

    M.S : Oui, j’ai été très attentif à certains sujets tels que l’emploi des jeunes, l’environnement, le sport etc. Votre journal a posé des questions réelles et sérieuses qui sévissent dans la commune et qui attirent toute mon attention. A cet effet, des actions pas forcement visibles sont entrain d’être menées pour les résoudre mais dans le courant 2011, un certain nombre d’améliorations et de solutions seront perceptibles par les populations.

    J.M.I : Quelle place la mairie peut-elle jouer pour accompagner le journal ?

    M.S : Il serait bien de nouer un partenariat entre la mairie et vous. Ceci permettra au journal d’accéder à toutes les informations à  mettre à la disposition des populations. Pour ce faire, un journaliste pourra être accueilli à la Mairie pour une collecte de toutes ces informations. Par ailleurs, un financement ou une subvention annuelle pourra vous être allouée pour vous aider à faire face aux difficultés inhérentes au fonctionnement d’un organe de presse. Il appartiendra au conseil municipal d’en décider, mais s’il ne dépendait que de moi, ca serait fait. Mais il faudra une autre rencontre pour mieux réfléchir sur la question. Vous conviendrez avec moi que la mairie a le devoir de vous accompagner dans votre travail d’information comme l’Etat le fait en subventionnant des organes de presse privés comme publics.Par ailleurs, un projet d’installation d’une radio au vrai sens du terme est en cours d’étude avec nos partenaires. A cet effet, votre journal pourra jouer de grands rôles dans cette entreprise. Mais en attendant des résultats concrets de l’étude, il faudra une autre rencontre pour mieux en discuter.

    J.M.I : Quel message souhaiteriez-vous lancer à la jeunesse de votre commune, voire du pays ?

    M.S : A la jeunesse de Mbao et du Sénégal, j’aimerais dire d’être encore plus engagée. M. Mbow, votre Directeur de publication, et moi faisions partie d’une génération qui acceptait de faire beaucoup de choses avec générosité, sans attendre de contrepartie.  Moi j’ai grandi à Mbao et je passais toutes mes vacances à donner des cours de vacances et à m’impliquer dans des œuvres sociales pour les populations. De nos jours, je pense que beaucoup de jeunes sont un peu trop pressés d’avoir de l’argent par rapport à l’âge qu’ils ont. A l’époque, c’était impensable que des jeunes demandent des rémunérations suite à des travaux d’investissement humain dans le village. On exerçait des activités de pêche et d’agriculture avec beaucoup d’abnégation pour nos parents et pour certaines personnes âgées des quartiers.  Aujourd’hui, même des gens réclament des « perdiems » pour bénéficier de formations de renforcement de capacités avec nos partenaires tel que l’ONFP. Ils ne comprennent pas que grâce à ces formations, ils pourront s’affranchir des subventions et dons qui ne sont pas toujours disponibles à la mairie. Un bon leader doit se détourner de certaines habitudes et se donner à fond dans des travaux d’intérêt général. Ceci lui permettra, en retour, de bénéficier de la confiance de la communauté quand il sera question de lui confier des postes de responsabilité ou de lui demander de les représenter dans des instances de décisions. Il faut donc beaucoup d’ambition et ne jamais minimiser les actes bénévoles que vous posez tels que l’animation de ce journal. Il pourra demain être un organe de référence au niveau départementaln voire régional, et faire ainsi la fierté de vos enfants ou de vos arrières petits-enfants. Je termine en félicitant  encore M. Mbow qui n’a pas attendu pour mener de telles actions de développement dans la commune que nous partageons tous. C’est dans ce cadre que d’ailleurs je l’ai nommé Conseiller spécial.

    En ce début d’année, je vous souhaite enfin beaucoup de réussite, d’emplois et d’occupations qui vous permettront de voir l’avenir avec moins d’angoisse.

     

    Lamine DIEDHIOU

    Souleymane POUYE


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  • Mme Ndéye Astou DIOP une fierté pour la commune de Mbao

    Mariée et mère de deux enfants, Ndéye Astou DIOP pour ceux qui ne la connaissaient pas est née en 1981 à Rufisque dans une famille de sept enfants dont elle est la sœur aînée ; elle habite Grand Mbao quartier Médine.

    Son père est socio-économiste, sa mère était archiviste. Mme DIOP a fait ses études primaires, secondaires à Rufisque et à Lamine Guéye où elle a eu son BAC L. Apres un bref passage de 2 ans à la faculté des Lettres de l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), elle a fait une formation sanctionnée par un DTS en informatique de gestion avant d`entrer dans la vie active comme institutrice.

    Cette amoureuse de la littérature a commence à écrire dans les années 95-96, <durant mon séjour à Ziguinchor, j`ai été influencée et aidée  en cela par ma cousine avec qui je vivais> .Ses principaux thèmes sont tirés essentiellement de la vie courante, des problèmes qu`on rencontre et qu`on vit dans la vie de tous les jours. Sa première production intitulée Une rencontre, une vie est un roman qui aborde les problèmes liés au mariage mixte par rapport à la famille africaine,la trahison,la téranga sénégalaise,l`exploitation des jeunes talibés avec la mendicité,les cérémonies  sénégalaises,l`amitié et autres. Voici un petit extrait du roman :

    “ Parmi mes voisins immédiats, je trouvais bon nombre de`entres eux fort sympathiques. D`après ce que j`avais cru comprendre, la plupart d`entre eux étaient des gens de condition modeste et comme partout dans le monde, il y avait ce contraste entre riches et pauvres… LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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  • « Un bon leader doit se détourner de certaines habitudes… »

    Rencontre avec Président Mamadou Seck, Maire de la commune d’arrondissement de Mbao

    Dans le cadre de la célébration de son premier anniversaire (25 décembre passé) votre journal avait eu un entretien avec M.Mamadou Seck, Maire de Mbao et par ailleurs Président de l’Assemblée Nationale. La troisième personnalité de l'Etat a donné ses impressions concernant cet organe de presse local qu’est Mao Info. Il est revenu aussi sur le rôle de la jeunesse dans le développement du pays.

    Journal Mao Info : Quelles appréciations faites-vous du Journal Mao Info ?

    Mamadou Seck : D’après une lecture de mes collaborateurs, le journal est un peu agressif et malheureusement je n’ai pas encore eu l’occasion de m’entretenir avec vous pour bien en parler. Mais je retiens que c’est un journal connu et bien lu.

    J.M.I : Avez-vous tiré des enseignements par rapport aux différentes questions soulevées dans le Journal ?

    M.S : Oui, j’ai été très attentif à certains sujets tels que l’emploi des jeunes, l’environnement, le sport etc. Votre journal a posé des questions réelles et sérieuses qui sévissent dans la commune et qui attirent toute mon attention. A cet effet, des actions pas forcement visibles sont entrain d’être menées pour les résoudre mais dans le courant 2011, un certain nombre d’améliorations et de solutions seront perceptibles par les populations.

    J.M.I : Quelle rôle la Mairie peut-elle jouer pour accompagner le journal ?

    M.S : Il serait bien de nouer un partenariat entre la Mairie et vous. Ceci permettra au journal d’accéder à toutes les informations utiles à la connaissance des populations. Pour ce faire, un journaliste pourra être accueilli à la Mairie pour une collecte de toutes ces informations. Par ailleurs, un financement ou une subvention annuelle pourra vous être allouée pour vous aider à faire face aux difficultés inhérentes au fonctionnement d’un organe de presse. Il appartiendra au conseil municipal d’en décider mais si cela ne dépendait que de moi, je l’aurais fait. Cependant, il faudra une autre rencontre pour mieux réfléchir sur la question. Vous conviendrais avec moi que la Mairie a le devoir de vous accompagner dans votre travail d’information comme l’Etat le fait en subventionnant des organes de presses privés comme publics.… LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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  • Dans les zones urbaines comme dans les zones rurales, on retrouve ces marchés, avec le plus souvent des marchés permanents dans les grandes agglomérations, et dans des marchés hebdomadaires en milieu rural même si à Dakar on note la présence de ces derniers. Avec l’extension de la commune d’arrondissement de Mbao, on note plus d’une trentaine de cités, ainsi la population devient de plus en plus nombreuse mais les infrastructures devants accueillir des marchés ne suivent pas.   

                                               

    A Dakar, il existe une très grande diversité de marchés. Ces marchés peuvent être considérés comme des lieux de déroulement des échanges où se repèrent les acteurs et les flux de marchandises, où sont étudiés les prix, jalonnés les circuits et localisés les aires de production. Il y a les grands marchés, les marchés de quartier, les marchés irréguliers, les étals et les micros marchés.

    La commune de Mbao ne compte que de petits marchés permanents qui ne sont pas spécialisés, comme c’est le cas du marché de Keur Mbaye Fall. Ce marché est considéré comme le plus grand de la commune, car il attire de nombreux commerçants et acheteurs qui y viennent acheter ou vendre des produits variés… LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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