• La Cellule des Etudiants Ressortissants de Commune d’Arrondissement de Mbao à l’Université Gaston Berger de Saint Louis a initié des olympiades à l’endroit des élèves de la commune. La cérémonie de remise de prix a eu lieu au lycée de Mbao sous le parrainage de M. Abou MBOW, Directeur du Livre et de la Lecture et de la présence du Proviseur du Lycée.

    M. Pouye, président de la structure créée il y a une dizaine d’années a dans son discours remercié le parrain qui a bien voulu leur offrir les livres. Il a aussi remercié les Professeurs qui ont contribué à la tenue de ces concours. Il a ensuite affirmé la volonté sans faille de la CERCAM à œuvrer au développement et au renforcement des capacités des jeunes de la commune. A la suite de son discours, M. Niokhobaye, Proviseur du lycée a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités et aux lauréats. Il a magnifié cette initiative en rappelant que le lycée entre en droite ligne avec  la promotion de l’excellence. A ce titre, il a rappelé quelques résultats très satisfaisants que les élèves du lycée ont obtenus. Il a cité entre autre un élève de seconde de son établissement qui fut le premier lauréat au concours général de mathématiques.

    M. Seck, président de la CERCAM /UCAD, est revenu sur les félicitations aux lauréats. Il a en outre souligné avec force que les structures ont la même et ferme volonté de contribuer au développement de la commune.

    M. MBOW en prenant la parole s’est beaucoup réjouit de cette manifestation. Il a affirmé qu’il n’a pas hésité à accompagner le concours initié par les étudiants avec qui ils travail beaucoup.  En effet, d’après lui, les jeunes ont besoin d’être soutenu, encouragé et encadré par les adultes. Ceci leur permettra d’éclairer leurs talents, et d’arriver à se hisser au sommet face à toutes les épreuves de la vie. Il a aussi martelé que les jeunes, filles et garçons ont le devoir de mieux  prendre en charge leurs études afin d’être parmi les lauréats des concours nationaux. A ce titre, il a salué la collaboration et l’engagement des deux CERCAM qui œuvrent au développement pédagogique de leur localité. Il a vivement manifesté sa satisfaction et tout son espoir sur ces jeunes, notamment les journalistes de Mbao Info, qui s’investissent généreusement.

    Après ces allocutions, la distribution des prix a débuté avec la lauréate Mlle Abibatou Guene en classe de 3e qui s’est beaucoup illustrée en remportant de nombreux prix dont le 1er en dictée, anglais et PC et 2e en mathématiques. Massamba Fall en classe de 2nde S1 a lui aussi eu de nombreuses distinctions (1er prix en PC et Mathématiques).

     

    Les autres récompenses se présentent comme suit :

    Pour les classes de 3e, 1er prix (espagnole) Awa Kane de l’Ecole Privée Amas Coumba ; (mathématiques) Mamadou Béye du CEM de Mbao ; (dissertation)  Nelly Elisabeth Ndour du CEM  de Mbao;

    Pour les classes de Terminales, 1er prix (français) Ndéye Lissoune Sonko de l’EPACS ; (anglais) Famara Ibrahima Coly du Lycée de Mbao ; Ngoné Sarr du Lycée de Mbao ; (mathématiques S2) Alioune Fall du Lycée ; (Physique Chimie S2) Mamadou Faye du Lycée ; (SVT) Adama Dioouf de l’EPACS ; (Philosophie) Emilmie Daba Diouf du Lycée.

    Le représentant des parents d’élèves, M. Gueye a aussi pris la parole pour remercier chaleureusement M. Abou MBOW et le proviseur du lycée. Il a aussi appelé les lauréats à d’avantage redoubler d’efforts et de rigueur dans leurs études. M. Diop, Pr de Français a parlé au nom du corps professoral. En tant que correcteur des épreuves de français, il a tenu à dire que tous les candidats ont eu du mérite en participant au concours. Pour finir, il a rendu hommage à M.MBOW qui est toujours présent en cas  de besoin notamment à travers la formation des jeunes de la commune en journalisme.

    M. CISSE, surveillant général des classes de terminales a dans son allocution  remercier le parrain et le proviseur. Il a magnifié le rôle que la CERCAM joue pour le relèvement du niveau des élèves. D’après lui, les élèves doivent avoir des références afin de pouvoir être au cœur du développement de leur localité. Il a dans cette optique informé le public qu’une structure nouvelle «  Amicale des anciens du lycée de Mbao » sera mise sur pied très prochainement.

    La cérémonie a été clôturée avec la remise d’un diplôme d’honneur à M. Abou Mbow  pour un soutien sans faille dans la réussite de la cérémonie. M. POUYE, professeur d’anglais a également été récompensé pour son soutien à travers des cours de renforcement donnés aux élèves.

    Toujours dans le cadre de ses activités annuelles, la CERCAM UGB a invité tout ce monde à son week-end socio-éducatif prévu du 20 au 22 Mai 2011 à l’UGB avec la participation de la CERCAM UCAD et des lauréats. Cette grande rencontre des « fils de Mbao » sera d’après le Président, une occasion pour mieux intégrer les étudiants et de leur offrir un cadre d’épanouissement et d’échange sur des questions de leur chère commune.

    Lamine DIEDHIOU

    Ousmane MANE 


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  • « Un bon leader doit se détourner de certaines habitudes… »

    Dans le cadre de la célébration de son premier anniversaire (25 décembre passé) votre journal avait eu un entretien avec M.Mamadou Seck, Maire de Mbao et par ailleurs Président de l’Assemblée Nationale. La troisième personnalité de l'Etat a donné ses impressions concernant cet organe de presse local qu’est Mao Info. Il est revenu aussi sur le rôle de la jeunesse dans le développement du pays.

    Journal Mao Info : Quelles appréciations faites-vous du Journal Mao Info ?

    Mamadou Seck : D’après une lecture de mes collaborateurs, le journal est un peu agressif et malheureusement je n’ai pas encore eu l’occasion de m’entretenir avec vous pour bien en parler. Mais je retiens que c’est un journal connu et bien lu.

    J.M.I : Avez-vous tiré des enseignements par rapport aux différentes questions soulevées dans le Journal ?

    M.S : Oui, j’ai été très attentif à certains sujets tels que l’emploi des jeunes, l’environnement, le sport etc. Votre journal a posé des questions réelles et sérieuses qui sévissent dans la commune et qui attirent toute mon attention. A cet effet, des actions pas forcement visibles sont entrain d’être menées pour les résoudre mais dans le courant 2011, un certain nombre d’améliorations et de solutions seront perceptibles par les populations.

    J.M.I : Quelle place la mairie peut-elle jouer pour accompagner le journal ?

    M.S : Il serait bien de nouer un partenariat entre la mairie et vous. Ceci permettra au journal d’accéder à toutes les informations à  mettre à la disposition des populations. Pour ce faire, un journaliste pourra être accueilli à la Mairie pour une collecte de toutes ces informations. Par ailleurs, un financement ou une subvention annuelle pourra vous être allouée pour vous aider à faire face aux difficultés inhérentes au fonctionnement d’un organe de presse. Il appartiendra au conseil municipal d’en décider, mais s’il ne dépendait que de moi, ca serait fait. Mais il faudra une autre rencontre pour mieux réfléchir sur la question. Vous conviendrez avec moi que la mairie a le devoir de vous accompagner dans votre travail d’information comme l’Etat le fait en subventionnant des organes de presse privés comme publics.Par ailleurs, un projet d’installation d’une radio au vrai sens du terme est en cours d’étude avec nos partenaires. A cet effet, votre journal pourra jouer de grands rôles dans cette entreprise. Mais en attendant des résultats concrets de l’étude, il faudra une autre rencontre pour mieux en discuter.

    J.M.I : Quel message souhaiteriez-vous lancer à la jeunesse de votre commune, voire du pays ?

    M.S : A la jeunesse de Mbao et du Sénégal, j’aimerais dire d’être encore plus engagée. M. Mbow, votre Directeur de publication, et moi faisions partie d’une génération qui acceptait de faire beaucoup de choses avec générosité, sans attendre de contrepartie.  Moi j’ai grandi à Mbao et je passais toutes mes vacances à donner des cours de vacances et à m’impliquer dans des œuvres sociales pour les populations. De nos jours, je pense que beaucoup de jeunes sont un peu trop pressés d’avoir de l’argent par rapport à l’âge qu’ils ont. A l’époque, c’était impensable que des jeunes demandent des rémunérations suite à des travaux d’investissement humain dans le village. On exerçait des activités de pêche et d’agriculture avec beaucoup d’abnégation pour nos parents et pour certaines personnes âgées des quartiers.  Aujourd’hui, même des gens réclament des « perdiems » pour bénéficier de formations de renforcement de capacités avec nos partenaires tel que l’ONFP. Ils ne comprennent pas que grâce à ces formations, ils pourront s’affranchir des subventions et dons qui ne sont pas toujours disponibles à la mairie. Un bon leader doit se détourner de certaines habitudes et se donner à fond dans des travaux d’intérêt général. Ceci lui permettra, en retour, de bénéficier de la confiance de la communauté quand il sera question de lui confier des postes de responsabilité ou de lui demander de les représenter dans des instances de décisions. Il faut donc beaucoup d’ambition et ne jamais minimiser les actes bénévoles que vous posez tels que l’animation de ce journal. Il pourra demain être un organe de référence au niveau départementaln voire régional, et faire ainsi la fierté de vos enfants ou de vos arrières petits-enfants. Je termine en félicitant  encore M. Mbow qui n’a pas attendu pour mener de telles actions de développement dans la commune que nous partageons tous. C’est dans ce cadre que d’ailleurs je l’ai nommé Conseiller spécial.

    En ce début d’année, je vous souhaite enfin beaucoup de réussite, d’emplois et d’occupations qui vous permettront de voir l’avenir avec moins d’angoisse.

     

    Lamine DIEDHIOU

    Souleymane POUYE


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  • Dans les zones urbaines comme dans les zones rurales, on retrouve ces marchés, avec le plus souvent des marchés permanents dans les grandes agglomérations, et dans des marchés hebdomadaires en milieu rural même si à Dakar on note la présence de ces derniers. Avec l’extension de la commune d’arrondissement de Mbao, on note plus d’une trentaine de cités, ainsi la population devient de plus en plus nombreuse mais les infrastructures devants accueillir des marchés ne suivent pas.   

                                               

    A Dakar, il existe une très grande diversité de marchés. Ces marchés peuvent être considérés comme des lieux de déroulement des échanges où se repèrent les acteurs et les flux de marchandises, où sont étudiés les prix, jalonnés les circuits et localisés les aires de production. Il y a les grands marchés, les marchés de quartier, les marchés irréguliers, les étals et les micros marchés.

    La commune de Mbao ne compte que de petits marchés permanents qui ne sont pas spécialisés, comme c’est le cas du marché de Keur Mbaye Fall. Ce marché est considéré comme le plus grand de la commune, car il attire de nombreux commerçants et acheteurs qui y viennent acheter ou vendre des produits variés… LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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  • Ces dernières années, la commune d’arrondissement de Mbao a été le théâtre de nombreuses opérations urbaines et parfois de constructions de petits magasins et cantines commerciaux sur les artères de la VDN de Grand Mbao.

    Avec la poussée du front d’urbanisation dans la  commune d’arrondissement de Mbao suite à l’épuisement des réserves foncières et à leur cherté dans l’agglomération dakaroise, la population ne cesse de s’accroitre de plus en plus. Mbao constitue une zone où on note la présence d’importantes réserves foncières à des prix accessibles comparés à ceux qui sont pratiqués dans d’autres zones périurbaines. Tous ces facteurs ont favorisé l’implantation de plusieurs opérations immobilières et aussi des lotissements qui ont comme résultat des recompositions importantes sur l’espace communal et des changements socio-économiques non négligeables. Ainsi, le long des artères du village de Mbao mais surtout  de la VDN  qui est la route allant du croisement de la cité Ndéye Marie à Petit Mbao, est  occupé par la plus part par des magasins et de petites cantines de commerce. Il s’agit des quincailleries, qui vendent des matériels de construction, des boutiques, des salons de coiffures, des dibiteries, des cantines de réparateurs de portables, des charcuteries etc. Le plus souvent, ce sont les riverains qui transforment  leurs maisons en magasins et parfois pour gagner de la place sur l’avant de leur maison, ils occupent de façon illégale la voie publique pour aménager des petites cantines de commerce. Selon Jean, gérant  d’une quincaillerie, la plus part des ces magasins sont en location et  le coût varie entre 20.000 à 40.000 francs CFA, en plus de la taxe (patente) qu’ils payent tous les mois à la mairie  qui est de 3000francs… LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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  • Située dans l’agglomération dakaroise, la forêt classée de Mbao ou forêt urbaine joue un rôle essentiel dans notre vie quotidienne à travers une multitude de fonctions tant sur le plan écologique que sur le plan socio-économique.

     

    La commune d’arrondissement de Mbao peut-être décrit aujourd’hui dans le jargon environnementaliste comme un « village écologique » car,on y rencontre la jonction de deux écosystèmes différents : l’écosystème marin et l’écosystème forestier à l’intérieur duquel on rencontre des facteurs de contre nature  comme la Route Nationale n°1 qui est traversée par environ 70000 véhicules par jour d’après le dernier rapport de l’Apix, l’usine de Cap des Biches de même que les industries chimiques du Sénégal et enfin une forte concentration humaine qui vivent autour de la foret.

    Ceci montre le rôle principal de la foret qui est d’absorber le gaz carbonique tout en dégageant de l’oxygène. Donc il est possible de déterminer à travers des calculs scientifiques avérés le taux d’absorption de co2 et le taux de dégagement de l’oxygène de la foret classée. La foret toujours dans la fonction écologique réduit le bruit en captant le klaxonne ment de voiture qui traverse la RN1. C’est pourquoi bons nombres d’habitants qui reviennent de la ville constatent qu’il est beaucoup plus paisible de vivre à Mbao que dans les autres localités de Dakar.

    La Foretprésente aussi  d’autres particularités qui maintiennent l’équilibre de notre environnement à travers les multitudes de plantes utilisées par la pharmacopée mais aussi utiles dans le recyclage, prenons l’exemple du  neebeday qui épure les saletés, nettoie et  dépollue  la nappe phréatique qui est très important dans la localité de Mbao, rendant ainsi cette eau potable. Sans oublier l’importance des animaux qui jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de l’écosystème à travers différentes espèces qu’on y rencontre.

    La forêt classée  présente aussi d’autres atouts sociologiques très importants notamment coutumier.  La forêt est considérée comme un lieu de culte nous renseigne le Commandant Fall, car on y pratique des rituels ancestraux et la présence des Hamanns ou magiciens qui cherchent des types de reptiles pour les différentes prestations publiques qu’ils effectuent à travers les banlieux dakaroises.

    Cependant, il faut noter que la foret présente un aspect économique très important. La plupart des personnes qui travaillent dans la foret sont composées de femmes et d’enfants dont la plupart sont victimes de l’exode rural et ont trouvé une source de revenu important grace à la direction des eaux et foret sous la supervision du Commandant Moussa Fall, chef de secteur forestier de Pikine qui leurs a octroyé des lopins de Terre, leurs permettant de vivre dignement et de gagner leur vie. Le rapport de la direction des eaux et foret de Mbao nous renseigne que les femmes de keur Mbaye Fall à Kamb ont récolté trois (03) tonnes d’acajoux (ndamarass) et plus de trois (03) tonnes d’oignons l’année dernière et aussi récolté plus de quatre vingt dix huit (98) sacs de choux qui alimentent le marché local. Mais aussi elles ont planté beaucoup d’arbres intervenant dans la capitalisation de la fonction économique et tant d’autres que nous aurons l’occasion d’y revenir.

    Ces trois (03) fonctions réunies font que la foret  classée est un ensemble d’unités intervenant dans le développement économique de la commune d’Arrondissement de Mbao voire même de la région de Dakar et rien que son rôle de « Seul Poumon Vert de la région » peut nous orienter sur la quantité de CO2 que capte la Forêt Classée pour le restituer en O2.

    MAREME K. DIOP

    PAPE B. FALL


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  • Transport à Mbao : Les lignes 40 et  44 des nouveaux bus alignent les chauffeurs de ‘’clando’’ sur la ligne défensive

    La venue des nouveaux bus tata hante le sommeil des chauffeurs clando du garage de Mbao. En effet ces derniers qui voient en ces nouveaux véhicules une menace réelle pour leur activité sont entrés en mouvement de grève. Ils ont organisé une marche de protestation qui a occasionné des dégâts matériels. Les forces de l’ordre sont intervenus et on procédé à des interpellations. Les populations dénoncent l’attitude de ces chauffeurs qu’elles accusent de ne penser qu’à leurs intérêts.

    Devant relier Mbao village  Petersen et Ouakam en passant par  Petit Mbao les tous nouveaux bus Tata sont devenus le casse tête des chauffeurs de ‘’clando’’ qui voient leur travail menacer.En effet ces derniers qui assurent depuis 1972 l’acheminement des populations de Mbao village a la route nationale et inversement  s’opposent de pied ferme à l’arrivée de ces bus.

    Au nombre De 30 ces bus disposent d’un terminus a Grand Mbao au ‘’tournal ‘’prés de la mosquée. La ligne 40 compte 15 bus au total et doit rallier Mbao à Petersen en passant par Mariste et Yarakh. La ligne 44 elle, assure la liaison Mbao-Ouakam en passant par Petit Mbao, Patte-d’oie   et la voie de dégagement nord(VDN). Ces bus donc ,facilitent grandement le transport aux populations qui veulent se rendre à Dakar moyennant seulement 200frs voire maximum 250frs c'est-à-dire beaucoup moins chère qu’elles ne payaient en empruntant les « clandos » pour ensuite prendre d’autres voitures .Ce qui constitue une aubaine pour les populations de cette localité….. Lire la suite dans le Journal

    Yérime MBODJ

    Abdou GUEYE


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  • Grace à l’association PIKVALGARDE, issue de la coopération entre la commune de La Garde(France) et celle de Mbao, des jeunes de la commune de Mbao ont bénéficié d’une formation de 40 jours en France pour le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur.

    La cérémonie de remise de diplômes qui s’est déroulée dans l’enceintede la mairie a donné lieu à une manifestation populaire grandiose. En effet dans son adresse, le représentant de la délégation française, a fait l’historique de la coopération en montrant que la ville de La Garde avait déjà contribué au rapprochement Franco-Sénégalais au travers de l’association PIKVALGARDE dans les années 1991 à 1997.

    Aujourd’hui, la commune de La Garde a fait le choix d’aider la commune d’arrondissement de Mbao, à prendre en charge ses responsabilités locales. En multipliant et favorisant les actions éducatives, sportives et de loisirs envers la jeunesse de Mbao. Mais aussi grâce à cette coopération, des jeunes seront formés comme techniciens de gestion et agents municipaux, l’état civil sera aussi informatisé à t il affirmé. Il ajoute que l’un des objectifs majeurs de l’association PIKVALGARDE, est le chantier de reboisement de la forêt de Mbao. En effet dans le contexte de la protection de l’environnement, le reboisement du poumon vert de Dakar est mis dans cette initiative par le maire  délégué de la commune de La Garde, chargé de l’environnement, Madame Chabot-Delplace. Mais aussi, il y a la formation des jeunes pour le BAFA, les échanges entre collèges et lycées des deux villes et aussi le développement des activités sportives et culturelles. Et après avoir salué la manière dont les populations se sont mobilisées et l’accueil réservé à la délégation française, Monsieur Mamadou Seck, maire de la commune de Mbao, a exprimé sa volonté de continuer les programmes en cours, car après le BAFA, les récipiendaires doivent retourner en France pour le Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur BAFDI.

    Mais aussi, il a salué l’engagement et la générosité des femmes. Car pour lui, la lutte contre la pauvreté au Sénégal  ne se fera pas sans l’apport décisif des femmes. Celles-ci sont engagées et plus organisées, il ajoute qu’il est plus facile de les aider et s’est engagé à les appuyer avec l’aide des coopérations françaises comme celle de Toulon (France). Mais surtout à appuyer les jeunes filles bénéficiaires du BAFA, et les trouver des activités génératrices d’emplois. Il s’est engagé aussi à soutenir les récipiendaires parce qu’ils doivent retourner en France pour le BAFDI. Il soutient qu’au Sénégal, quand une femme a les moyens de s’occuper de sa famille, c’est l’ensemble de la communauté qui en bénéficie, quand une femme est consciente de ses responsabilités en matière d’éducation et en matière de santé,  tout le monde y profite. C’est pourquoi il a même repris une citation du président de la République en affirmant que « le  développement ne va pas en rythme de progression arithmétique, mais la progression des biens géométriques » parce que la femme, partage avec toute sa famille, avec ses enfants.

    C’est pour cela qu’il a estimé nécessaire de les appuyer car c’est une cible très importante. Pour certains récipiendaires en particulier Béty Diop et Fatou Samb Corréa, la coopération est une bonne initiative, car elle les a permis de découvrir un pays qu’elles n’auraient sans doute jamais pu visiter. Elles se disent fières d’être choisies parmi les jeunes de la commune, et sont prêtes pour travailler, mettre leur savoir faire au service de la population de Mbao mais surtout d’aider les jeunes. En attendant, elles attendent le mois juin pour aller faire le BAFDI en France.

    Alida DIATTA


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  • La cellule des étudiants ressortissants de la Commune d’Arrondissement de Mbao (CERCAM) a organisé la première édition de la cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves de tous les ordres d’enseignement de la commune. grâce à l’appui de leur parrain en la personne du directeur du livre et de la lecture Mr Mbow, ces étudiants ont distingués plus de 400 élèves et chefs d’établissements de la commune d’arrondissent de Mbao.

    Le dimanche 8 aout, le local de la mairie de Mbao a abrité la cérémonie de distinction des meilleurs élèves de la commune d’Arrondissement de Mbao. Cette initiative qui porte le cachet de la Cellule des Etudiants Ressortissants
    de la Commune d’Arrondissement de Mbao (CERCAM) est placée sous le haut patronage de Monsieur Abou Mbow, Directeur National du Livre et de la Lecture. Devant une forte assistance, composée de conseillers municipaux, de chefs d’établissement, d’enseignants, d’élèves et de parents d’élèves, les étudiants de Mbao ont réussi avec l’appui de leur parrain, l’excellente prouesse de primer plus de 400 élèves et directeurs d’école de tous les ordres d’enseignement
    (primaire, moyen et secondaire) de toute la commune.

    Lors des discours d’usage M. le parrain a d’abord accès ses propos sur l’hommage qu’il tenait à rendre à la personne de Mr Seck Maire de la commune de Mbao dont il a magnifié le mérite et l’engagement à développer la commune : « c’est un homme extrêmement méritant, un intellectuel de talent très pointu mais aussi un militant engagé depuis très longtemps. Etant mon aîné en France, je puis témoigner de son niveau d’engagement militant parce que quand il était étudiant en France, il faisait parti de ces étudiants qui après les cours à l’Université reprenaient le chemin inverse pour aller donner des cours de français aux sénégalais n’ayant pas eu la chance de fréquenter l’école. C’est donc une chance d’avoir un tel homme comme Maire » dit-il. Ensuite aux anciens cercamiens il dira que leur action n’est pas nulle car « le travail de Amadoune Gueye (le président) et de ses camarades de la CERCAM constitue un acte d’engagement militant qui nous réconforte dans l’idée qu’au Sénégal nous avons une jeunesse saine, une jeunesse de développement et qui est prête à travailler auprès des populations pour les aider dans toutes leurs taches de développement » ajoute t-il. Les prix sont essentiellement composés de livres ; comme pour inciter davantage les élèves à la lecture.

    Cette cérémonie est considérée comme un moment de fierté pour les récipiendaires et leurs parents : « je suis très contente et très flattée car c’est ma fille » lâche Madame Samb venue accompagner sa fille Aissatou Samb primée. Selon Abdoulaye Dieng dont la fille vient d’être également distinguée, cetteinitiative est intéressante car elle encourage le culte de l’excellence. Il demande aux autorités d’aider d’avantage les étudiants à pérenniser de telles actions. « Nous sommes très satisfait en tant que parent et cela peut être une source supplémentaire de motivation pour renforcer l’encadrement de nos enfants car c’est un plaisir de voir son enfant être primé parmi tant d’autres » renchérit-il. Les bons résultats dans les différents examens nationaux enregistrés par les différents élèves de la commune l’ont été grâce aux enseignants et le parrain de la cérémonie en a profité pour leur rendre un vibrant hommage car ces enseignants dit-il, dans la solitude de leurs classes, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour produire des résultats qui valent autant de satisfaction. Cette cérémonie constitue la première édition et le président de la CERCAM semble satisfait de sa bonne tenue. Selon M. Gueye, si la commission pédagogique de la structure qu’il dirige a décidé d’organiser une telle journée c’est pour féliciter et encourager leurs jeunes frères et soeurs mais aussi leur faire comprendre l’importance de la lecture dans leur vie éducative. Il saisit aussi cet occasion pour remercier M.Mbow le parrain qui à mis à leur disposition l’ensemble des prix distribués mais aussi les autorités municipales pour la logistique et le local qui ont permis d’abriter et d’organiser cette cérémonie. «J’en profite pour inviter le monde des étudiants mais aussi et surtout les nouveaux bacheliers à venir s’imprégner des activités de la CERCAM parce que c’est une association qui essaye de répondre aux différentes aspirations des étudiants » conclut-il. 

    Le premier adjoint du maire M Mamadou. Diop a salué l’initiative et encouragé les étudiants à continuer dans cet élan. « En tout cas on est prêt à renforcer le partenariat qui nous lie avec les étudiants » assure-t-il. Le premier adjoint du Maire de l’institution municipale promet de réfléchir à la création d’un cadre de concertation entre les personnes ressources comme M. Mbow, les étudiants et la mairie pour travailler en synergie au développement de la commune de Mbao.

    Mariama Mané
    Ousmane Mané
    Souleymane Pouye


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