• Malgré ses moyens limités, l’écurie de MBAO fait son petit bonhomme de chemin et engrange des victoires ; et dans le même sillage, ses supporters et sympathisants parallèlement à l’activité sportive s’investissent dans le développement de leur localité.

     

    L’écurie de MBAO est née en 2007 et compte aujourd’hui plus de 40 lutteurs mais pour seulement pour une dizaine de licenciés.C’est la seule écurie de la commune d’arrondissement  nous dira le coach Baye Djib Seck à détenir un récépissé ; ce der nier a d’ailleurs profité de l’occasion pour rendre hommage aux anciennes gloires de MBAO notamment THIAW MBAO, OUSMANE MBENGUE, ABLAYE POUYE..

    La dizaine de licenciés que compte l’écurie  a déjà commencé à faire ses preuves dans l’arène ; on peut par exemple citer POUYE 2 la tête de file de l’écurie qui a à son actif 4 victoires en autant de sorties ; AMANEKH 2 :3 combats 3 victoires et THIAT qui en 4 sorties a eu seulement une défaite et 3 victoires. Ce qui fera dire au coach : »L’écurie ne manque pas de talents mais est peut être victime de son enclavement et du fait que les autorités ne nous aident pas assez. En plus de cela nous n’avons pas un manager assez agressif  pour nous décrocher des combats et vous savez qu’actuellement il faut un lobbying d’enfer pour décrocher un combat. »

    AMANEKH 2 pour sa part lance un appel aux autorités et aux populations pour un soutien sans faille à cette écurie qui est la leur ; »Nous sommes des athlètes et nous travaillons dur aux entrainements ; le reste  concerne notre staff. Ce que nous voulons, c’est faire de MBAO un village incontournable dans le paysage de la lutte Sénégalaise à l’image de FASS ou de PIKINE »

    Concernant leurs rapports avec les autres écuries de la localité, AMANEKH 2 dit qu’il n’ya aucune zone d’ombre dans leurs relations.

    A la question de savoir le sens à donner aux séances de nettoyage qu’ils initient de à autre ; DJIBRIL le président à l’organisation du FAN CLUB AMANEKH 2 répond : » L’idée de faire des séances de « SET SETTAL » est de DJAMIL notre président. Il a voulu apporter quelque chose de nouveau en s’investissant pour le développement de commune ; mettre le sport au service du développement ; C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous réétirons l’appel aux autorités à aider des jeunes qui sont au service de la commune. »

    Au vu des résultats obtenus sur le plan sportif par les lutteurs et le travail qui est en train d’être fait par les supporters et sympathisants, on peut dire de l’écurie de MBAO qu’elle est en train d’innover et il est grand temps que les autorités communales ainsi que les populations  lui rendent l’ascenseur en la soutenant de manière effective.

     

     

     

     

     

    MASSE GNING

     

     


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  • La lutte est sûrement le sport traditionnel le plus populaire du Sénégal. A cet effet, de nouveaux promoteurs se sont illustrés en organisant un tournoi de lutte simple au Théatre de Verdure de Mbao le passé. Leur premiére journée s’est tenue avec le drapeau de Badou Pouye avec une paticition massive du fan club de Djélani Pouye. Allons à la decouverte de ces jeunes promoteurs!

    Libasse, Jean, Amadou et le Groupe “Dérangé” sont à l’origine de la création de Mbao production. Leur structure  est née au cours d’une discussion ici à la cité durant laquelle  les jeunes se défiaient constamment. Le trio s’est alors  dit pourquoi ne pas organiser des combats de lutte simple pour ces jeunes. C’est depuis ce jour que Mbao production est née. Leur objectif premier est de se hisser au sommet afin d’etre parmi les  grands promoteurs tels que  Luc Nicolae et Gaston Mbengue. Ils avouent cependant que la tache sera trés difficile car ils n’ont aucun partenaire pour le moment. Ils se disent pret à travailler avec toutes les bonnes volontés qui souhaiteraient les accompagner.

    Leur premiere journée s’est trés bien passée avec un succés salué par tous les jeunes. Ils ont su braver les nombreuses difficultés liées à la disposition du sable pour l’enceinte et aux fonds pour les récompenses et l’organisation. Mais malgré cela, l’ambiance était bon enfant et tout le monde s’était réjouit de cette belle initiative. Ils ont profité de cette occasion pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de l’évenement. Il s’agit des familles Dacosta, Diédhiou, Sy, Sow, Ngom ...

    Les resultats étaient les suivants:  victoire de Balla 3 sur Amadou et Balla3, victoire de Diabi  sur Meumze, victoire de Charles sur Ousseynou Faye, victoire de Mame   sur Samba Diouf. Enfin, pour le grand combat, Modou Niang  a pris le dessus sur Aliou KA dit petit Balla. Notons au passage que le tournoi était doté du drapeau Badou Pouye et que le grand lutteur Djélani Pouye et son staff avaient fait le déplacement.

    Pour sa deuxiéme journée, Mbao Production compte le tenir le 15 Mai inchallah au théâtre de verdure ou à l’école primaire de la Cité Ndéye Marie . Aucun contrat n’est pour l’heure signé mais les jeunes promoteurs sont entrain de dèmarcher un grand combat entre Mbaye Ndoye  et Pape Omar qui sont  des grands lutteurs. A cet effet, Mbao Production demande à toute la population de la commune de venir massivement suivre les combats. En fin, un appel a été lancé à tous afin d’éviter toute forme de violence.

    Lamine DIEDHIOU


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    Le surentrainement est une cause assez fréquente de diminution de performance sportive. Il est généralement diagnostiqué tardivement tant son installation est lente et progressive et ses symptômes pouvant être confondus avec d’autres pathologies (fatigue), douleurs musculaires, perte d’appétit, troubles du sommeil, etc.  Si tous ces signes sont fréquemment rencontrés après de lourds entrainements ou longues compétitions.

    Ils doivent disparaitre après quelques jours d’entrainement plus légers ou de repos. Dans le cas contraire, on peut parler de syndrome de surentrainement. Le surentrainement pourrait donc être défini comme une perte progressive très légère, et ceci avec ou sans le cortège de syndrome que nous allons d’écrire plus loin. Le syndrome peut toucher tous les sports, comme l’endurance de force ou d’explosivité…

     

    LIRE LA SUITE DANS LE 5e NUMERO DU JOURNAL PAPIER DISPONIBLE BIENTOT DANS LES KIOSQUES DE LA COMMUNE DE MBAO


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  •  Bien qu’étant éliminée en demie finale par l’ASC ndoyene, l’équipe sénior de la SIPRES V a  unanimement convaincu aussi bien par son jeu cohérent que par sa présence physique sur le terrain ; tenue de la balle assurée, une défense soudée, une attaque de choc, etc… pour tout dire les supporters sont satisfaits de leur performance. Qu’el est le secret de cette maturité ?

    En effet, depuis sa création en 2005, l’ASC sipres 5 s’est toujours montrée présente dans les compétitions de football de la zone 7 B ; mais chaque année elle se fait éliminer en quart de finale.

    Mais pour cette édition, elle a pris une réelle option pour remporter son premier trophée. Pour cela plusieurs aspects ont joué.

    D’après Mr Amadou fall secrétaire général de l’ASC, « nous nous devions de réagir car on trouvait  à chaque fois inacceptable d’être éliminé prématurément alors que nous avons largement les capacités de devenir champion ».Pour cela affirme t- il  toute la cité devait être réunie autour d’un seul objectif : « arriver en finale en cadet et en sénior ». Au niveau de la constitution un travail important est fait pour galvaniser les joueurs et leur faire comprendre qu’ils devraient défendre dignement les couleurs de la  SIPRES. Ce qui leur a permis de sortir premier de leur groupe sans encaisser le moindre but en se permettant même de gagner très largement (4-0) contre Médine en quart 

    Cependant,  bien qu’ayant produit un jeu que les spectateurs ont  apprécié, les deux catégories représentantes séniors et cadets ont été éliminées respectivement en demi-finale et en finale.

    Mais, le président Khadim, interpellé sur son bilan, il estime que beaucoup reste à faire surtout sur le plan de l’organisation et de la mobilisation. Il ajoute le manque d’expérience des membres du bureau pour les navetanes. Par contre  le principal problème à régler reste la mobilisation .Il est convaincu que « si cela est maîtrisé rien ne nous empêchera d’amener ici la coupe l’année prochaine ». Il finira par dire que les deux équipes sont à féliciter de même que le bureau  et « que le bilan reste tout de même positif ».    

    Si l’on en croit ce que disent les supporters, l’ASC SIPRES 5 a réalisé sa meilleure saison avec pourtant peu de moyen, contrairement aux années précédentes. Il ne reste  plus qu’à revoir ce qui n’a pas marché lors de la prochaine assemblée générale pour repartir sur de bonne base.

    Alors, pour savoir ce que l’équipe va emmener lors de la prochaine édition, wait and see.   

     

    Salim THIANDOUM


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    Présentation:

    Le Club Nautique de Mbao est une association créée en 2008 et qui a pour but de mettre le sport Nautique au service de l’environnement, de la culture et du développement durable. Ses activités sont : la natation, le canoë kayak, le dragon boat et la plongée sous marine. Le projet  M’Bao 2011 est né suite à la parution d’un article dans Canoë Kayak Magazine par lequel  un sénégalais, membre du club Nautique de Mbao, cherchait à établir un partenariat avec la France pour développer les activités nautiques sur Mbao et dépolluer sa rivière.

    Le Sport nautique au service de l'environnement:

    La  Coupe Internationale de Dragon Boat et de course de  Pirogue à Mbao prévuedu 03 au 06 mars 2011 à Mbao permettra de dépolluer, de reboiser  le marigot et demobiliser tous les acteurs préoccupés par sa sauvegarde. Il s’agira de replanter différentes espèces d’arbres dans le lit majeur, le lit moyen et les berges. La première compétition internationale de dragon boat en Afrique initiée par KSF représente une opportunité de mener une première action de reboisement impliquant compétiteurs, familles accompagnatrices et population locale.

    PROGRAMME PREVISIONNEL OFFICIEL

    Mercredi 2 mars 2011 : Accueil des équipes, Entraînement et Cérémonie d’ouverture – réception Sénégalaise

    Jeudi 3 mars 2011 : Reboisement et Course de pirogue traditionnelle à M’Bao

    Vendredi 4 mars 2011 : Reboisement et 1ère manche de Dragon Boat à M’Bao

    Samedi 5 mars 2011 : Reboisement et 1ère manche de Dragon Boat à Dakar

    Plus d’info sur: http//:www. club-nautique-mbao.org et www.kayak-sans-frontieres.org


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  •  Bien qu’étant éliminée en demie finale par l’ASC ndoyene, l’équipe sénior de la sipres 5 a à unanimement convaincu par son jeu cohérent que par sa présence physique sur le terrain ; tenue de la balle assurée, une défense soudée, une attaque de choc, etc… pour tout dire les supporters sont satisfaits de leur performance.

    Alors, l’on serait tenté de comprendre le secret de cette maturité.  En effet, depuis sa création en 2005, l’ASC sipres 5 s’est toujours montrée présente dans les compétitions de football de la zone 7 B ; mais chaque année elle est éliminée en quart de finale. Mais pour cette édition, elle a pris une réelle option pour remporter son premier trophée. Pour cela plusieurs aspects ont joué.

    D’après Mr Amadou fall secrétaire général de l’asc, « nous nous devions de réagir car on trouvait  à chaque fois inacceptable d’être éliminé prématurément alors que nous avons largement les capacités de devenir champion ».Pour cela affirme t- il  toute la cité devait être réunie autour d’un seul objectif : « arriver en finale en cadet et en sénior ». Au niveau de la constitution un travail important est fait pour galvaniser les joueurs et leur faire comprendre qu’ils devraient défendre dignement les couleurs de la  SIPRES. Ce qui leur a permis de sortir premier de leur groupe sans encaisser le moindre but et se permettant même de gagner très largement (4-0) contre Médine en quart. 

    Cependant,  bien qu’ayant produit un jeu que les spectateurs ont  apprécié, les deux catégories représentantes séniors et cadets ont été éliminées respectivement en demi-finale et en finale. Mais, le président Khadim, interpellé sur son bilan, il estime que beaucoup reste à faire surtout sur le plan de l’organisation et de la mobilisation. Il ajoute le manque d’expérience des membres du bureau pour les navétanes. Par contre  le principal problème à régler reste la mobilisation .Il est convaincu que « si cela est maîtrisé rien ne nous empêchera d’amener ici la coupe l’année prochaine ». Il finira par dire que les deux équipes sont à féliciter de même que le bureau  et « qu’on d’hors et déjà dire  que le bilan est positif ».    

    Si l’on en croit ce que disent les supporters, l’ASC SIPRES 5 a réalisé sa meilleure saison avec pourtant peu de moyen différemment des autres passées. Il ne reste  plus qu’à traiter cequi n’a pas marché lors de la prochaine assemblée générale pour repartir sur de bonne base.

    Alors, pour savoir ce que l’équipe va emmener lors de la prochaine édition, wait and see.   


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  • Le FAIR PLAY, seul vainqueur.

    La finale de la 7° édition des Navétanes de la zone 7b a vécu. Mais ce qui a le plus marqué les nombreux spectateurs, c’est l’esprit de faire Play et la bonne ambiance qui ont prévalu dans ce match. Retour sur les temps forts de cette belle finale.

     

    Avant le coup d’envoi du match, les deux équipes ont surpris plus d’un observateur en posant pour une photo de famille .Ce geste a d’ailleurs été salué par tous les spectateurs.

    Le match démarre donc à 17h08mn et tout de suite on sent de l’engagement de part et d’autre. Dès la3° mn, on assiste à la première occasion du match pour l’ASC JAPPO2.EGLF va répliquer 1mn après ; et on sent d’ailleurs celle-ci plus présent offensivement durant les 30 premières minutes.

    A la 33°mn, Baye Alassane N’diaye le numéro 10 d’EGLF après une percée dans la défense adverse tire au but mais le ballon est renvoyé par la barre transversale.

    A la 34°mn, le match s’emballe avec une bonne circulation de balle d’un coté comme de l’autre…………. LIRE LA SUITE DANS LE JOURNAL

    Masse GNING,

    Gnagna N’DOYE

    Malick DIONE.


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  • Derniers résultats enregistrés

    Quarts de finales

    - Jappo – Wassour : 1 -0

    - EGLF –Njolum kel : 1-1 (5-4 TAB)

    - Siprés-Médine 4-0

    - Aidara- extension-2-1

     

    Demi-finales :

           6/11/10

    - Cadets : jappo2-Siprés

    - Sénior : EGLF-Aidara : 1-0

    7/11/10

    - Cadets : jappo1 –ZAC Mbao

    - Séniors : Jappo2 - Siprés : 1-0

    Finales  le 27/11/10

    - Cadets : ZAC Mbao- Siprés

    - Séniors : Jappo2-EGLF



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  • Le football est censé rendre les gens heureux, il déchaîne les passions mais il verse trop souvent dans le cauchemar, la honte l’abject. Le football doit rester un jeu, qui apporte des joies et aussi parfois des peines, mais il ne doit pas être un exutoire à toutes les dérives de notre société (irrespect, haine, violence, fraude, abus,...) Tant que les dirigeants ne feront pas le nécessaire pour éduquer ses spectateurs, le football subira ces actes souvent isolés, mais qui le gangrène en profondeur et le rend aujourd’hui malsain. Combien de victimes faudra t’il afin d’éveiller les consciences ?

    Violence, dans le football… Un peu de courage!

    Souvent, on évoque la violence dans nos stades comme étant le fait de quelques  égarés. Il n’y a rien de plus faux. En suivant, le football j’ai pu observer l’évolution des comportements et je dois avouer mes craintes pour le  futur. Les jeunes générations, toutes origines confondues, sont en manque d’identification et le seul drapeau, les seules couleurs qu’ils peuvent  alablement défendre sont souvent celles d’un club. Le transfert des valeurs porte l’intérêt sur des images  fortes véhiculées par la télévision. Peu importe aujourd’hui le sens du geste, c’est la force transmise qui incarne le respect ou non. (Un PV est sortie disqualifiant un club de la suite des compétitions, le lendemain les supporters de ce club ont détruit le mur du stade) Tout revient à l’interprétation donnée et non au sens  premier de l’action. Que peut-on espérer de cette jeunesse en manque de repère, qui ne cherche plus à cueillir les fruits l’instruction, de la  tolérance et du respect des valeurs culturelles qui ont bâti notre cher Sénégal. Que certains osent s’identifier à des valeurs passées et perdues  ’avance, est un phénomène logique compte tenu de la perte de pouvoir des dirigeants. 

    Un peu de courage !

    Aucun doute n’est possible, vous  êtes Sénégalais ! Intimement convaincu que la jouissance de tout service public vous revient de droit, vous n’avez aucun mal à vous persuader que vous pouvez en abuser. La destruction du mur de clôture du terrain de football de la commune, les bagarres entre supporters, l’agression  physique et morale faites aux arbitres pour ne citer que ceux là montrent que la violence et l’ignorance sont plus que jamais présents dans les  stades de football à Mbao lors des NAVETANES.

    Pourtant, faute de courage, rien n’est fait pour attaquer le problème de front. La violence  dans le football est un sujet « serpent de mer ». Il revient tous les ans ou tous les 2 ans, en général à cause d’un incident plus grave que les  autres. Dans ces cas-là, les medias y consacrent quelques articles et débats, les responsables du football (dirigeants) et responsables politiques  expriment leur indignation, au plus fort de la crise on en parle au niveau des ASC, et puis… plus rien. Jusqu’au prochain épisode. Si la situation   de Mbao ne semble pas aussi grave qu’elle ne l’est dans certains stades Dakarois, elle est pourtant très préoccupante. Insultes, chants,  gestes, destruction de biens publics sont une réalité et les instances dirigeantes du football et les responsables politiques ne se donnent pas les  moyens nécessaires pour s’attaquer au problème. Pourtant les solutions existent ! Les stades de football ne sont sans doute que le reflet d’un  malaise plus large et plus profond, qui touche la société dans sa globalité. Mais dans un sport où la jeunesse Sénégalaise est représentée dans  toute sa diversité et où de jeunes étrangers trouvent leur place dans les clubs Séngalais, les valeurs sportives, le respect, l’esprit d’équipe,  l’ouverture d’esprit doivent être défendus pour que le football reste le sport populaire, universel qu’il a toujours été.

    Ensemble, ne laissons pas  le football aux supporters violents et ignorants !

    Comment lutter contre la violence dans le milieu NAVETANES : L’ONCAV compte  aujourd’hui plus de 300 000 licenciés, dont la grande majorité dans des clubs de taille moyenne ou des petits clubs. C’est dans ces clubs qu’il  faut renforcer les actions d’éducation, et encourager et valoriser le rôle des éducateurs. Ces 300 000 licenciés sont les premiers à aller assister  aux matchs de la semaine. En obligeant les clubs à mener, avec les associations engagées dans la lutte contre les violences, des actions de  prévention et d’éducation par le sport.

    En diffusant les « bonnes pratiques » menées par certains clubs en matière de prévention et d’éducation  par le sport (sur les valeurs du sport, le respect de l’arbitre et des adversaires et surtout le respect des biens publics etc.) En condamnant avec  plus de sévérité les gestes et les paroles violentes des joueurs professionnels. Ils ont une véritable responsabilité envers le public, et notamment  es plus jeunes, et les comportements des professionnels doivent être exemplaires.

    Amaneikh SECK

    Professeur d’info à CABIS


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  • Pour ceux qui ne le connaissent pas assez, le lutteur Dielany a bien voulu répondre aux questions de votre journal.

    MBAO INFO : Bonjour. Permettez-nous d’abord de vous remercier d’avoir bien voulu nous recevoir .Nous vous disons   
    aussi toutes nos félicitations pour votre dernière sortie victorieuse face à Zale Gounass, le 17 janvier dernier .Voulezvous vous présenter à nos lecteurs ?

    DIELANY : Je m’appelle Cheikh Abdoul Khadre Dielany Pouye. Je suis né à grand Mbao et j’y ai grandi. J’ai été à l’école  jusqu’au  CM2, ensuite j’ai suivi une formation en électricité à JCLTIS. Il faut dire aussi que je commençais déjà à  m’intéresser à la lutte.

    M.I : A ce propos justement, pourquoi avoir choisi la lutte ?

    D : Vous savez que mon père dont je salue la mémoire était un lutteur. Il fut même vice président des anciennes gloires de la  lutte que je salue au passage ; c’est pour vous dire que j’ai la lutte dans le sang.

    M.I :pouvez-vous nous retracer un peu votre parcours ?

    D : J’ai commencé par les « m’bapatts « et j’ai eu à gagner plusieurs drapeaux. Mon père m’a alors amené a l’écurie  Ndakarou de Katy Diop ; mais l’éloignement faisait qu’au retour j’avais du mal à récupérer car je revenais des entrainements  vers 23h . Je suis donc revenu à Mbao et suis resté 2 ans a parcourir les « mbapatts ». Comme je commençais à être connu,  des gens comme Mame Gorgui N’diaye de Fass et Palla M’bengue de Lébougui m’ont sollicité pour rejoindre leurs écuries respectives ; mais mon père m’a dit d’aller à Thiaroye. je n’ai pas fait 2 mois là-bas que j’ai eu mon premier combat contre Inse Coly, le 19 novembre 2009. Dieu merci, j’ai pris le dessus sur lui. J’ai ensuite battu Niokhor le 23/12 de la même année, Mbaye Diouf(Wouly) le 28/1/2007. Après c’est un revers que j’ai eu contre Boy Niang le 23/4/2007 J’ai également battu Rock Mbalakh2 le 29/7/2007, Kairé2 le 24/5/2008 et Ouza Sow 2 le 28/6/2008. En 2009 j’ai fait une année blanche suite au décès de mon père. Je ne suis redescendu dans l’arène que le 17/1/2010 contre Zale Gounass que j’ai battu grâce à Dieu.

    M.I : Combien de séances d’entraînements faites-vous par jour ?

    D : Je fais trois séances par jour : endurance le matin, musculation en début d’après midi et vers 17h je fais des contacts ;  c’est-à-dire de la lutte simple.

    M.I : Quel est votre régime alimentaire ?

    D : J’ai le même régime alimentaire que tous les sénégalais sauf que je mange au moins 5 fois par jour.

    M.I :Est-ce que vous bénéficiez de l’aide des autorités communales ?

    D : Vous me donnez ici l’occasion de remercier les autorités de la commune d’arrondissement de Mbao et particulièrement M. le Maire et président de l’assemblée nationale, Mamadou Seck. Il faut vous dire qu’ils n’ont pas attendu que je sois connu pour m’aider ; ils m’ont toujours soutenu et je leur adresse encore un grand merci.

    M.I : Quels sont vos objectifs dans l’arène ?

    D : Devenir ROI DES ARENES en tant que porte étendard de Mbao.

    M.I : Après Zale Gounass, quels adversaires pour Dielany ?

    D : Je ne fais pas de fixation sur les adversaires ; je suis prêt pour affronter tout le monde.

    M.I : Pourquoi Dielany n’est pas à l’écurie Mbao ?

    D : Je suis allé à Thiaroye en 2006, à l’époque, il n’y avait pas encore d’écurie à Mbao. Il n’y avait que les Boss et compagnie qui sont maintenant en Europe et que je salue également. Il n’est cependant pas exclu que je rejoigne un jour l’écurie de  Mbao.

    M.I : Quel est le combat qui vous a le plus marqué ?

    D : Mon premier combat contre Inse Coly qui coïncide avec ma première descente dans l’arène : l’engouement qu’il a suscité  m’avait beaucoup ému.

    M.I : Quels sont vos rapports avec les autres lutteurs, notamment ceux de la commune d’arrondissement ?

    D : J’ai de très bons rapports avec tous les lutteurs, surtout ceux de la commune ; la preuve c’est que lors de mon dernier  combat, je me suis entraîné dans toutes les écuries de la commune.

    M.I : En dehors de la lutte, avez-vous une autre activité ?

    D : Comme je vous l’ai dit au début, après ma scolarité, j’ai suivi une formation en électricité à JCLTIS d’abord, au CFPT  ensuite et enfin au lycée Limamoulaye. Actuellement, je suis technicien en électricité.

    M.I : Dielany est-il marié ?

    D : Oui je suis me suis marié en 2003 et je suis père de deux garçons.

    M.I : Quels sont vos rapport avec Issa Pouye ?

    D : Issa est un grand frère mais aussi un ami ; notre relation date de longtemps.

    M.I : Comment vivez-vous l’absence de votre père ?

    D : Le décès de mon père m’a beaucoup marqué. C’est lui qui me réveillait tôt le matin pour les entraînements, il ne cessait  de m’encourager et de me stimuler. C’est à lui d’ailleurs que je dédie ma dernière victoire.

    M.I : Le mot de la fin ?

    D : Je remercie beaucoup la population et les autorités de Mbao et leur dis que j’ai besoin de leurs prières et de leur soutien.  Mes remerciements vont aussi à votre journal Mbao Info ; je remercie également ma famille qui ne ménage aucun effort pour  ma réussite, particulièrement Cheikh Guèye qui est maintenant le Chef de la famille. Encore une fois, merci à tous.


    Masse GNINGUE,

    Malik DIONE et Gnagna NDOYE.


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  • Discipline présente au Sénégal depuis une décennie, le taekwondo reste méconnu par la plupart des sénégalais De ce fait, ceux qui investissent ce secteur sportif tablent pour une sensibilisation plus accrue de la population de Mbao.

    Votre journal s’est entretenu avec M. Ousmane Niang, Maitre d’art martial, ceinture noire et quatrième dan. Très respecté dans ce milieu, M. Niang a fait ses débuts au lycée Charles De Gaulle de Saint Louis ou il a pratiqué le karaté avant de ce reconvertir au taekwondo. Ayant assuré des responsabilités administratives au niveau national, M. Niang affirme être passionné par la discipline.  C’est la raison pour laquelle il consacre le peu de temps qu’il dispose au taekwondo .

    Signalons au passage que M. Niang est aussi inspecteur de l’enseignement. D’emblée, M. Niang a insisté sur la nécessité de sensibiliser les  populations. Pour lui, la pratique du taekwondo est un complément d’éducation. Cette dernière d’après lui, ne s’acquière pas seulement a la maison et a l école mais aussi au niveau des salles ou se pratiquent les arts martiaux. Ainsi, il compte faire mieux faire découvrir à la population de Mbao cette discipline à travers les séances de démonstrations qu’il organise. M. Niang reste convaincu que le taekwondo une fois soutenu peu beaucoup apporter a la commune et a ses pratiquants. Par ailleurs, M. Niang fustige la marginalisation de cette discipline parce que dit-il nous nous entrainons au théâtre de verdure qui n’est pas descend pour la pratique de ce sport.

    Cela dit, le manque de moyen est criard malgré le nombre assez importent de champions en herbe qu’il a formé a l’image de Fatoumata Gueye plus connue sous le nom de NDEYE Lèèm . En somme, le taekwondo rencontre énormément de difficultés liées surtout au fait qu’il est méconnue des mbaois . Pour palier cela, il urge de booster la coopération sportive entre le Sénégal et la Corée du sud afin de mieux asseoir les bases de la discipline au niveau national. Sur ce volet, M. Niang appelle la population de Mbao à venir s’initier au taekwondo car la pratique n’est

    pas trop exigeante. Il lance aussi un appel aux autorités de la commune pour qu’ elles appuient davantage la discipline. Pour terminer il lance j’exhorte la rédaction du journal à redoubler d’effort et plein succès a Mbaoinfo !
    Ndéye Gnagna NDOYE


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