•  Bien qu’étant éliminée en demie finale par l’ASC ndoyene, l’équipe sénior de la sipres 5 a à unanimement convaincu par son jeu cohérent que par sa présence physique sur le terrain ; tenue de la balle assurée, une défense soudée, une attaque de choc, etc… pour tout dire les supporters sont satisfaits de leur performance.

    Alors, l’on serait tenté de comprendre le secret de cette maturité.  En effet, depuis sa création en 2005, l’ASC sipres 5 s’est toujours montrée présente dans les compétitions de football de la zone 7 B ; mais chaque année elle est éliminée en quart de finale. Mais pour cette édition, elle a pris une réelle option pour remporter son premier trophée. Pour cela plusieurs aspects ont joué.

    D’après Mr Amadou fall secrétaire général de l’asc, « nous nous devions de réagir car on trouvait  à chaque fois inacceptable d’être éliminé prématurément alors que nous avons largement les capacités de devenir champion ».Pour cela affirme t- il  toute la cité devait être réunie autour d’un seul objectif : « arriver en finale en cadet et en sénior ». Au niveau de la constitution un travail important est fait pour galvaniser les joueurs et leur faire comprendre qu’ils devraient défendre dignement les couleurs de la  SIPRES. Ce qui leur a permis de sortir premier de leur groupe sans encaisser le moindre but et se permettant même de gagner très largement (4-0) contre Médine en quart. 

    Cependant,  bien qu’ayant produit un jeu que les spectateurs ont  apprécié, les deux catégories représentantes séniors et cadets ont été éliminées respectivement en demi-finale et en finale. Mais, le président Khadim, interpellé sur son bilan, il estime que beaucoup reste à faire surtout sur le plan de l’organisation et de la mobilisation. Il ajoute le manque d’expérience des membres du bureau pour les navétanes. Par contre  le principal problème à régler reste la mobilisation .Il est convaincu que « si cela est maîtrisé rien ne nous empêchera d’amener ici la coupe l’année prochaine ». Il finira par dire que les deux équipes sont à féliciter de même que le bureau  et « qu’on d’hors et déjà dire  que le bilan est positif ».    

    Si l’on en croit ce que disent les supporters, l’ASC SIPRES 5 a réalisé sa meilleure saison avec pourtant peu de moyen différemment des autres passées. Il ne reste  plus qu’à traiter cequi n’a pas marché lors de la prochaine assemblée générale pour repartir sur de bonne base.

    Alors, pour savoir ce que l’équipe va emmener lors de la prochaine édition, wait and see.   


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  • Depuis  20 mois,  à l’instar des  structures  comme  Enda Jeunesse Action et Enfants  Jeunes Travailleurs, JCLT Interventions Sociales accompagne les enfants Talibés.

    Au sortir d’une journée de solidarité organisée le 02 Avril 2009  et sur la base d’un plan d’action adopté, les acteurs précités œuvrent sur le terrain dans le but d’atteindre les objectifs suivants :

    • § Améliorer  les conditions de vie des enfants talibés ;
    • § Adopter un cadre règlementaire  par les acteurs pour l’ouverture des daaras et
    • §  Réduire de la mendicité.

    Entre autres préoccupations, le plan d’action se résume en six (6) axes :

    • v Protection de l’enfance ;
    • v Hygiène et santé ;
    • v Amélioration du cadre de vie des daaras ;
    • v Citoyenneté ;
    • v Education et formation professionnelle ;
    • v Sports et loisirs.

     

    La tâche n’a pas été aisée  quand il s’est agi de suivre 350 enfants de 11 daaras inscrits dans une dynamique de migration interne et externe à la commune de Mbao. L’essentiel était pour nous de mettre le pied dans l’étrier en venant en aide à ces enfants dont l’avenir est d’avance compromis.

    La problématique demeure complexe et les faits  têtus comme du roc en ce qui concerne la situation des enfants talibés. Pour autant nous ne nous décourageons pas car il existe des remparts comme certains maîtres coraniques, le Ministère de la Famille, les organisations communautaires de base, les ONG et les populations pour nourrir et  soutenir ces enfants victimes de situations et de pesanteurs socio religieux.

    En toute modestie, notre organisation contribue à l’éducation, aux soins et à la protection de cette frange de la population.

    Cela peut surprendre mais parfois nous avons du mal à voir le bout du tunnel faute de soutien émanant des populations et des autorités. Nous avons mal en notre Sénégal en paraphrasant le psychopédagogue et clinicien franco canadien, Michel LEMAY.

    Après l’épisode des jeunes qui s’agrippaient sur les trains d’atterrissage des avions nous avons eu droit par la suite à l’émigration clandestine .Pour couronner le tout et comme si nous sortions d’un profond sommeil, nous découvrons les maltraitances et meurtres d’enfant relayés par la presse au quotidien.

    Nous sommes tous coupables, le petit talibé fait partie du décor de nos villes et de nos quartiers. Tout le monde s’offusque du sort de ces enfants «  gueux » sacrifiés aujourd’hui sur l’autel de l’apprentissage de l’humilité disons objectivement de la cupidité et de la criminalité de certains adultes sans scrupules.

    Nous sommes complices en nous terrant sous un silence ou en nous refugiant derrière le déni.

    En toute connaissance de cause, notre pays est entrain d’exporter de mauvaises images à l’étranger au travers de cette situation des enfants talibés  et en même temps il fabrique ses charges de demain. A titre d’exemple qui va soigner et assurer la sécurité sociale de ces jeunes sans instruction et sans métier ?

    N’est il pas temps d’user de notre arsenal juridique pour protéger ces enfants de la Nation ?

    Nous pensons que c’est possible à un niveau central et décentralisé de réglementer l’ouverture de daaras dans les communes. Mieux, une volonté  politique basée sur une synergie d’actions des acteurs sociaux et tutélaires permettra de sauver ces enfants aux itinéraires obscurs.

     

     

    Le Directeur

    Guirane DIENE

     

    Fait à Mbao , le 08 Décembre 2010


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  • Sénégal: Presse - Mbao info, l'ambition de valoriser l'information de proximité

     

    L'Association sportive et culturelle (Asc) de la Cité Ndèye Marie de Grand Mbao élargit son rayon d'activités. Elle vient de mettre sur pied le journal Mbao Info. Selon Souleymane Pouye, un des responsables, Mbao Info est un trimestriel d'informations de proximité. Il s'exprimait à l'occasion de la présentation du nouveau produit, au théâtre de verdure de Mbao. Le numéro 00 fait sa « Une » sur le réseau d'assainissement local. Outre l'éditorial, fenêtre est aussi faite sur la nouvelle troupe théâtrale de la Cité Ndèye Marie et le boycott de six Asc qui veulent une zone autonome. Le directeur du Livre, Abou Mbow, et le président de l'Assemblée nationale, Mamadou Seck, font objet de portraits. On découvre, ces deux personnalités de la vie littéraire et politique nationale sous la plume des jeunes, mais surtout le témoignage des voisins et parents.

    Le journal offre aussi la vie de petites gens de cette paisible commune de la banlieue comme le reportage sur les transformatrices de poisson, le zoom sur Abdoulaye Cissé, le plus jeune conseiller de la commune d'arrondissement etc. Le directeur du livre a joué un grand rôle dans la mise sur pied de ce trimestriel. Initiateur du festival des journaux lycéens et promoteur des journaux Dakar Jeunes et Sama Culture, Abou Mbow a annoncé une nouvelle étape de l'information citoyenne : la valorisation de l'information locale par le biais des journaux d'informations de proximité. « Mbao Info n'est que le début », a-t-il souligné. "

    Le président de l'Assemblée nationale et par ailleurs maire de la commune d'arrondissement de Mbao a reçu, avant la cérémonie de lancement, l'équipe du journal dans sa résidence. Il a salué l'initiative des jeunes de la Cité Ndèye Marie et leur a promis son soutien. De l'avis de son second et représentant à la cérémonie de lancement, Mbao va bientôt se doter d'une radio communautaire pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance. Mamadou Diop a aussi, tout comme les différents orateurs qui se sont succédé, invité l'équipe de Mbao Info à développer le sens des responsabilités dans ses écrits. A cet effet, tous les membres de la rédaction ont, auparavant, suivi une session de formation sur les rudiments du métier de journaliste. Ils ont reçu, en marge de la cérémonie de lancement du journal, leurs attestations.

     

    Aly DIOUF.


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  • Transport à Mbao : Les lignes 40 et  44 des nouveaux bus alignent les chauffeurs de ‘’clando’’ sur la ligne défensive

    La venue des nouveaux bus tata hante le sommeil des chauffeurs clando du garage de Mbao. En effet ces derniers qui voient en ces nouveaux véhicules une menace réelle pour leur activité sont entrés en mouvement de grève. Ils ont organisé une marche de protestation qui a occasionné des dégâts matériels. Les forces de l’ordre sont intervenus et on procédé à des interpellations. Les populations dénoncent l’attitude de ces chauffeurs qu’elles accusent de ne penser qu’à leurs intérêts.

    Devant relier Mbao village  Petersen et Ouakam en passant par  Petit Mbao les tous nouveaux bus Tata sont devenus le casse tête des chauffeurs de ‘’clando’’ qui voient leur travail menacer.En effet ces derniers qui assurent depuis 1972 l’acheminement des populations de Mbao village a la route nationale et inversement  s’opposent de pied ferme à l’arrivée de ces bus.

    Au nombre De 30 ces bus disposent d’un terminus a Grand Mbao au ‘’tournal ‘’prés de la mosquée. La ligne 40 compte 15 bus au total et doit rallier Mbao à Petersen en passant par Mariste et Yarakh. La ligne 44 elle, assure la liaison Mbao-Ouakam en passant par Petit Mbao, Patte-d’oie   et la voie de dégagement nord(VDN). Ces bus donc ,facilitent grandement le transport aux populations qui veulent se rendre à Dakar moyennant seulement 200frs voire maximum 250frs c'est-à-dire beaucoup moins chère qu’elles ne payaient en empruntant les « clandos » pour ensuite prendre d’autres voitures .Ce qui constitue une aubaine pour les populations de cette localité….. Lire la suite dans le Journal

    Yérime MBODJ

    Abdou GUEYE


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  • Mbao Info fête son premier anniversaire : bilan et perspectives

    Mbao info, cet outil de développement local servant de source d’information à la population de la commune de Mbao est né le 25 décembre 2009. Le 25 décembre prochain, il va fêter son premier anniversaire. Retour sur le parcours de ce jeune organe de presse qui compte bien se faire une place dans le paysage médiatique sénégalais voire mondial. 

    Le Journal Mbao Info a vu le jour dans le cadre des activités pédagogiques de l’Association Sportive et Culturelle (ASC) de la  Cité Ndéye Marie de Grand Mbao avec le concours de M. Abou MBOW, Directeur du Livre et de la Lecture qui en est le Directeur de Publication. Ainsi, des  jeunes de la localité de la commune de Mbao ont bénéficié d’une formation  en technique d’écriture de presse les 07 et 08 octobre 2009.Suite à cette formation théorique et pratique avec d’imminents journalistes, Mbao Info a vu le jour et le lancement du premier numéro a eu lieu le 25 décembre de la même année. Il devient ainsi un outil de communication et d’information porté par de jeunes élèves et étudiants soucieux du devenir de leur localité.   Mbao Info est un organe à but non lucratif  qui répond à plusieurs attentes parmi lesquelles informer le plus grand nombre d’habitants, jeunes et adultes sur les réalités et les problèmes de la Commune de Mbao, faire réagir les habitants et les pousser à donner une image positive et dynamique de leur environnement tout en  réagissant aux évènements qui rythment leur cadre de vie, favoriser les échanges et valoriser les richesses et talents qu’ils soient individuels ou collectifs.

    Le journal est constitué d’un comité de rédaction qui est ouvert à toutes les personnes habitant, travaillant ou participant à la vie de la commune et qui souhaitent, dans le respect de la charte du journal, donner leurs opinions, leurs suggestions ou des thèmes d’articles sans pour autant les réaliser eux-mêmes. Il compte l’ensemble des chefs de Desk (politique, sport, culture économie et société) et des rédacteurs d’articles qu’ils aient ou non un article à soumettre pour le numéro en cours. Le Rédacteur en Chef, Souleymane POUYE, est chargé  de l’animation et du secrétariat du journal. Il  veille à la bonne organisation du journal, en définissant les rôles et les missions de chaque Desk. Notons que la première rédactrice en chef du journal fut Mame Anta NDOUR qui après la parution du premier numéro à quitté ses fonctions pour des raisons d’ordre pédagogique. Le Coordonnateur de la Rédaction, Lamine DIEDHIOU, est lui chargé d’assurer le rôle de coordination entre le Journal, le Directeur du Livre et de la Lecture et l’ASC Cité Ndéye Marie. Il assure aussi le contact avec les autorités locales, les partenaires et se charge ainsi des relations extérieures.

    Le journal compte également une commission Marketing qui a pour but de gérer la rentabilité financière par le biais de la vente, des insertions publicitaires et des abonnements des lecteurs. Récemment, un blog a été créé (mbaoinfo.kazeo.com) en plus du profil face book (face book.com/mbaoinfo) et du mail (mbaoinfo@gmail.com) qui permettent au journal d’ouvrir ses tentacules au reste du monde. Dans cette ordre d’idée, compte tenu des nombreuses sollicitations de internautes étrangers pour la plus part des natifs de Mbao, une nouvelle page dénomée  « Mbao Diaspora » verra bientôt le jour…LIRE LA SUITE DANS LE JOURNAL                   

    Ndéye Fily DIOP 


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